Course à l’armement : l’industrie française sur le pied de guerre • FRANCE 24

Course à l’armement : l’industrie française sur le pied de guerre • FRANCE 24

[Musique] c’était une petite usine dans le sud-ouest de la France en difficulté financière mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 relance l’activité du site aujourd’hui le seul en France capable de produire des obus de 155 mm stratégiques sur le front ukrainien la situation en Ukraine a

Rendu évident la nécessité de souveraineté et donc de renforcer la filière industrielle qui permet de fabriquer les munitions les obus de5 mm les forges de tar propriété d’uroplasma ont pour projet de tripler leur production passant de 55000 obus cette année à 160000 d’ici 2026 une croissance forte qui nécessite un doublement du

Personnel c’est une des difficultés que nous avons c’est le recrutement de personnes qualifié on n’arrive pas à trouver de personne et la plupart des postes chez nous les formations son entre 6 mois et un an ça veut dire qu’on est énormément obligé d’anticiper des difficultés qui ralentissent la montée

En puissance des industriels de la défense malgré une politique volontariste de l’État français en juin 2022 à l’occasion du salon d’armement eurosatori Emmanuel Macron le chef de l’État n’a pas hésité à parler d’économie de guerre jeen prie nous entrons dans une économie de guerre ce qui est un changement pour beaucoup d’entre nous

Soyons lucide qui va nous obliger à investir davantage pour les États à être plus exigeant avec les industriels pour ces derniers à être encore plus innovant plus rapide le conflit ukrainien a exposé les faiblesses occidentales en matière de production de munitions après la chute du mur de Berlin la France a

Réduit de manière significative son outil industriel désormais l’objectif est de remonter le niveau des stocks et encourager les industriels à produire plus et plus vite on est plus proche de l’artisanat que de la production de masse on vit dans un temps où on l’impression que tout peut

Être immédiat on peut se faire livrer très rapidement les choses le monde du digital est un monde de rapidité mais on se rend compte que dans les mondes concrets finalement bien construire une machine ça prend du temps toute activité industrielle se prépare quand on augmente les cadences automobile dans

Civile ou ailleurs et bien c’est une planification sur plusieurs années dans son usine de bourge Nexter knds fabrique les canons qui équiperont son propre système d’artillerie le César l’entreprise qui n’en produisait que deux par mois avant la guerre livre désormais six véhicules tous les 30

Jours en 2024 ce sera 8 une montée en puissance rendu possible par des investissements prévus bien avant le conflit ukrainien la machine é investie il y a maintenant 3 ans elle est en fonctionnement depuis 1 an c’était avant le contexte actuel ukrainien cette machine sera dupliqué on va en avoir une

Deuxième qui va arriver courant 2024 et cette machine a été anticipée en terme d’avenir puisqu’aujourd’hui le 155 est un tube de 9 m de long 52 calibrees c’est un petit peu technique maintenant les artilleries du futur cette machine sera capacitaire de prendre un tube de

12 m de long 62 calibres la course est donc lancée pour les industries comme Nexter ns objectif répondre à la fois à la forte demande ukrainienne et au besoins des forces françaises car la France a cédé 18 de ces canons César à l’Ukraine et 12 autres sont en chemin si

L’entreprise peut aujourd’ui répondre à cette demande croissante c’est parce que la France au lendemain de la guerre froide a fait le choix de maintenir les compétences industrielles en France on a toujours cette notion d’autonomie stratégique on cherche à avoir en fait fait l’ensemble de la gamme donc on a fait le choix en

France de garder la plupart des capacités parce qu’on voulait être capable de les développer par nous-même les produire en France avec des partenaires parfois et donc on a fait le choix de réduire Mina toutes les productions plutôt que de sacrifier des productions aujourd’hui en France l’appareil de production semble prêt à

Répondre au mot d’ordre de l’économie de guerre dès 2018 les investissement avait d’ailleurs augmenté avec une loi de programmation militaire prévoyant des budgets en forte ha l’une des vitrines de ces investissements est le Cerval un véhicule blindé léger destiné à remplacer les VAB véhicule de l’avant

Blindé en fin de vie la conduite ça rien à voir avec les Aes véhicules c’est assez souple à conduire c’est facile c’est très confortable et ça passe vraiment partout franchissement se fait assez simplement c’est facile bah nous en tant que personnel à bord on sent plus de confort plus en sécurité avec du

Meilleur matériel qui est plus flide et qui marche mieux et en plus de ce confort apporté voilà il y a cette nouvelle technologie qui marche bien qui est fluide et c’est un vrai plaisir de de contrôler tout ça le marché du serval est accordé aux industriels en 2018 dès 2023 plus de 100

Véhicules sont déjà livrés et 100 de plus équiperont l’armée française courant 2024 une rapidité peu commune pour un programme d’armement il y a évidemment des défauts de jeunesse mais sont des défauts sur lesquels la stat travaille avec la DGA avec l’industriel et les défauts sont identifiés ils sont évidemment accessibles pour des

Résolutions dans le dans des délis courts et la base de l’engin est extrêmement saine extrêmement positive pour un engin qui qui arrive tout juste dans les forces la nouvelle loi de programmation militaire 2024-2030 confirme l’augmentation des moyens mais cette hausse budgétaire ne s’accompagne pas de commande de blindé supplémentaire afin de maintenir les

Cadences et avec la bénédiction de l’État les industriels se tournent vers l’export la Belgique a signé un accord avec la France pour l’achat de 19 Césars et de 24 griffons dont la livraison est prévue à l’horizon 2027

Lorsqu’en février 2022, la #Russie a lancé son invasion de l’#Ukraine, plusieurs pays Occidentaux se sont engagés à envoyer #armes, munitions et matériel militaire à Kiev. En France, cela s’est traduit par une augmentation de la production industrielle. Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré que la France était entrée dans une “économie de guerre”. Mais que signifie concrètement cette “économie de guerre” ? Comment l’industrie de l’armement “Made in France” tente-t-elle de s’adapter à cette demande accrue ? Reportage de Fadile Bhayat et Claire Paccalin.

En savoir plus avec notre article : https://f24.my/A2Zp.y

🔔 Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : https://f24.my/YTfr
🔴 En DIRECT – Suivez FRANCE 24 ici : https://f24.my/YTliveFR

🌍 Retrouvez toute l’actualité internationale sur notre site : https://www.france24.com/fr/

Rejoignez-nous sur Facebook : https://f24.my/FBvideos
Suivez-nous sur X (Twitter) : https://f24.my/Xvid
Parcourez l’actu en images sur Instagram : https://f24.my/IGfr
Découvrez nos vidéos TikTok : https://f24.my/TKfr

Recevez votre concentré d’information sur WhatsApp : https://f24.my/WAfr
et sur Telegram : https://f24.my/TGfr