Liberté de la presse : à Gaza, les journalistes risquent leur vie pour informer • FRANCE 24
[Musique] elle est considérée comme la guerre la plus mortrière pour les journalistes dans l’histoire récente selon reporter sans frontière depuis le 7 octobre plus de 100 journalistes ont perdu la vie majoritairement dans la bande de Gaza dont une vaintaine dans l’exercice de leur métier aujourd’hui les images qui sortent du territoire assiégé proviennent des journalistes Palestiniens ou des simples citoyens en l’absence des médias internationaux internis d’accès entre menac sécuritaire destruction des bureaux coupure d’électricité et d’Internet pénurie d’eau et de nourriture le quotidien des journalistes est semé d’ bûche notre consur mAh aboukas a perdu sa maison lors de bombardements israéliens j’ai été blessé au-dessus de l’œil mais c’est léger l’impact psychologique est en revanche énorme après ce que nous avons vu et vécu i Sam Yassine couvre la guerre de manière quotidienne pour une chaîne américaine obligé de se réfugier à Arafa où vivent désormais près d’un00000 Palestiniens elle travaille aujourd’hui devant l’hôpital coétien grâce auquel les journalistes arrivent à s’alimenter en électricité leurs bureaux improvisés sont ces tentes installé au côté de celles des déplacés témoigner de l’enfer est devenu Gaza et pouram beaucoup plus qu’un simple travail tous les jours dans un regard discret je fais mes adieux à mes enfants sans qu’ils ne le sentent malgré le poids de mon gilet parbal malgré la chaleur et la fatigue du travail pendant des heures et malgré la tente le fait de me mettre devant la caméra et de raconter l’histoire d’un enfant ou les souffrances de quelqu’un qui a perdu son enfant ou sa maison ou que je raconte ce qui arrive vraiment aux gens c’est là que ressens que j’ai accompli ma mission c’est justement pour les mêmes raisons Queel Ddou a trouvé la force de continuer malgré la tragédie personnelle qu’il a vécu le journaliste d’aljazera a perdu dans une première frappe sa femme deux de ses enfants et son petit-fils il a subi lui-même une attaque de drone israélien qui l’a blessé à la main et tué son cameraman et quelques semaines plus tard c’est son fils de 27 ans lui-même journaliste qui sera tué avec d’autres collègues à chaque fois est retourné à l’antenne pour poursuivre sa mission d’information ce qui a fait de lui un symbole dans le monde arabe et au-delà ils ont sacrifié leur vie pour que je continue de travailler après leur mort dans ces conditions je considère qu’il serait honteux que j’abandonne et que j’arrête de couvrir ce qui se passe au contraire il faut que je continue pour que leur sacrifice ne soit pas vain a fini par évacuer Gaza pour se faire soigner au Qatar ils sont peu nombreux à parvenir à quitter l’enclave par la frontière égyptienne Montaz ZAA et plestti alakad font partie de cela avant le 7 octobre ces deux Gazaoui symbolisaient la jeunesse branchée à travers leur publication sur les résseaux sociaux en quelques semaines ils se sont transformés en reporter de guerre cumulant des millions d’abonnés sur le compte Instagram si eux sont partis l’ancienne influenceuse bissin odé continue aujourd’hui de témoigner de l’horreur que vivent les Gazaouis elle est désormais une source d’information très suivie je suis toujours en vie mais je ne sais pas si je le resterai encore cette nuit depuis le 7 octobre nombreux sont les journalistes et les médias occidentaux à avoir signé des pétitions demandant aux aut israéliennes de leur permettre d’accéder à la bande de Gaza aujourd’hui le seul moyen de pouvoir le faire c’est d’être escorté par l’armée israélienne un exercice qu’ont effectué les envoyés spéciaux de France24 Clarissa W de la chaîne CNN a été la seule journaliste occidentale à avoir pu s’infiltrer dans Gaza pour quelques heures par le biais d’un convoi humanitaire Emirati l’armée israélienne que nous avons sollicité à plusieurs reprises a refusé de commenter l’interdiction faite au journalistes occidentaux d’entrer dans Gaza pour les mesures de sécurité nexlique pas tout l’autre chose est l’effet qui se produirait s’il y avait de nombreux journalistes sur le terrain quel impact cela aurait sur les opinions publiques je sens qu’ils ont l’impression que cela aurait un réel impact et si vous regardez les réactions des Médi à notre reportage depuis Gaza il est clair que pour certaines voix dans les médias israéliens cela était une vraie prise en compte et que si nous avions des journalistes internationaux sur le terrain dans Gaza cela créerait selon les propres mots d’un analyste un vrai casse-tête pour Israël plusieurs ONG comme rapportage sans frontière suivent de très près la situation à Gaza aujourd’hui ils prennent des nouvelles de leurs collaboratrices désormais évacuer au Qatar nous continuons quotidiennement à documenter ce qui se passe nous transmettons régulièrement les informations à la CP et nous avons espoir en tout cas c’est notre combat que la justice internationale soit un secours pour lutter contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes depuis janvier dernier les crimes commis contre les journalistes sont intégrés par par la Cour pénale internationale dans l’enquête en cours sur les territoires palestiniens pour l’ONU ces atteintes constituent même des crimes de guerre
Plus de six mois après le début de la riposte israélienne au massacre du 7 octobre, les journalistes palestiniens de la bande de Gaza continuent de payer un lourd tribut dans l’exercice de leur métier. La presse n’a toujours pas accès à l’enclave palestinienne, au grand dam des médias internationaux. Selon l’organisation Reporters sans frontières, Gaza est en passe de devenir un trou noir de l’information. Dans quelles conditions les journalistes sur le terrain travaillent-ils et comment l’information continue-t-elle à nous parvenir ? Un reportage de Tarek Kai. Attention, certaines images de cette vidéo peuvent choquer.
#Gaza #presse #liberté
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3 comments
C'est leurs métiers, sinon qu'ils changent de métier sa nous fera des vacances 😂😂😂😂
France Inter peut se rendre sur place, au cœur du conflit, s'il vous plait ?
la concentration journalistique la plus élevée du monde, cela explique le taux élevé de morts dans cette profession ?