Dossier du média indépendant SPLANN ! sur les industries lourdes de Saint-Nazaire.
Dans le premier volet on constate que des salarié.e.s précaires sont exposés à des substances dangereuses (Chrome VI, hydrocarbures, …), l’organisation industrielle fait délibérément appelle à des sociétés de sous-traitance et des travailleurs étrangers afin de ne pas avoir à traiter les conséquences de ces empoisonnements.
Dans le second volet on s’intéresse à une usine d’engrais et une raffinerie obsolète, exposant les employé.e.s qui y travaillent à grand risque d’empoisonnement et d’accident du travail, et les riverains à un risque d’accident industriel et de pollution environnemental. L’État intervient peu et les propriétaires laissent pourrir la situation.
Ce dossier est à mettre en perspective avec les discours sur la réindustrialisation et l’écologie. Avec la réindustrialisation, c’est ce genre d’industrie que nous allons voir revenir sur notre territoire (pas que ça soit plus acceptable de polluer dans les pays plus pauvres que le notre). La casse des systèmes sociaux et de réglementations c’est également pour que les plus pauvres soient littéralement près à aller à la mine. L’écologie, ce n’est pas uniquement protéger les générations futures, à Saint-Nazaire, les gens meurent déjà plus tôt qu’ailleurs. Laisser le système capitaliste actuel gérer ce type d’industrie, c’est s’exposer à un risque d’accident majeur, qui finira forcément par arriver si on attend suffisamment longtemps et qu’on multiplie ce genre de situation.
Vu tout l’amiante que mon père a bouffé à l’époque sur les chantier de l’atlantique ça m’étonne qu’à moitié que les choses ne bougent pas malheureusement.
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Dossier du média indépendant SPLANN ! sur les industries lourdes de Saint-Nazaire.
Dans le premier volet on constate que des salarié.e.s précaires sont exposés à des substances dangereuses (Chrome VI, hydrocarbures, …), l’organisation industrielle fait délibérément appelle à des sociétés de sous-traitance et des travailleurs étrangers afin de ne pas avoir à traiter les conséquences de ces empoisonnements.
Dans le second volet on s’intéresse à une usine d’engrais et une raffinerie obsolète, exposant les employé.e.s qui y travaillent à grand risque d’empoisonnement et d’accident du travail, et les riverains à un risque d’accident industriel et de pollution environnemental. L’État intervient peu et les propriétaires laissent pourrir la situation.
Ce dossier est à mettre en perspective avec les discours sur la réindustrialisation et l’écologie. Avec la réindustrialisation, c’est ce genre d’industrie que nous allons voir revenir sur notre territoire (pas que ça soit plus acceptable de polluer dans les pays plus pauvres que le notre). La casse des systèmes sociaux et de réglementations c’est également pour que les plus pauvres soient littéralement près à aller à la mine. L’écologie, ce n’est pas uniquement protéger les générations futures, à Saint-Nazaire, les gens meurent déjà plus tôt qu’ailleurs. Laisser le système capitaliste actuel gérer ce type d’industrie, c’est s’exposer à un risque d’accident majeur, qui finira forcément par arriver si on attend suffisamment longtemps et qu’on multiplie ce genre de situation.
Vu tout l’amiante que mon père a bouffé à l’époque sur les chantier de l’atlantique ça m’étonne qu’à moitié que les choses ne bougent pas malheureusement.