Genre honni depuis ses origines il y a cinquante ans, le heavy metal n’est jamais sorti des marges. Une exposition à la Philharmonie de Paris et un essai sur la sociologie des amateurs du genre permettent pourtant de démonter un par un tous les stéréotypes injustement répandus sur les amateurs de musique hard.

Les bons articles sur le sujet sont assez rares, ça va parler d'histoire et de socio. Même si personnellement j'ai quand même l'impression que le métal est de moins en moins mal vu.

Au mieux, les amateurs de musiques lourdes sont considérés comme de gentils abrutis dépourvus de goût.

J'assume !

Au pire, ils sont accusés par les mouvements conservateurs de détruire la culture et les valeurs traditionnelles.

J'assume aussi !

by cerank

3 comments
  1. Je suis d’accord sur une grosse partie de l’article, mais il minimise beaucoup la quantité de groupes de métal d’extrême droite, la quantité d’agressions sexuelles subies par les meuf en festival et la gestion lamentable des orgas sur ces deux sujets

  2. Franchement article superficiel et un peu nul. J’aime beaucoup les articles écrits de Blast en général (encore plus que les vidéos) mais là c’est écrit par quelqu’un qui connait pas. Je pense que l’auteur, comme le comissaire de l’expo, passe à coté de la gentrification massive du genre au tournant des années 2000, avec la nouvelle vague d’auditeurs internet (dont je fais partie) qui sont beaucoup plus des geeks privilégiés, à moitié incel et un peu des petites merdes qui ont remplacé les solides bullys de classe pop sous speed et jeans. 

    Pareil, rien sur l’extrème droite alors que c’est low key un des tropes majeurs du bail depuis une quinzaine d’années (et la raison de ma prise de distance avec le milieu). Et il y aurait encore tout un tas de trucs à dire, comment internet a uniformisé les bails et tué les scènes régionales(et l’UG en général), l’espèce de fièvre micro entreprenariale des labels qui sortent des merdes par paquet de 100 (en général financées par les groupes eux mêmes, qui sont de plus en plus des late 30aires avec trop de thunes), la relative absence de zouz aux concerts et la totale absence de renois etc. L’angle idyllique hellfest/ils sont gentils et normaux/regardez ce sont des virtuoses me casse vraiment les couilles.

  3. Les deux seules sources de l’article sont la promo du bouquin d’un philosophe allemand de 60 ans et la revue de presse d’une expo à l’harmonie de Paris, et ça se sent.

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