Cette vidéo est un excellent récapitulatif sur ce que nous dit la science et aussi sur l’histoire du genre dans le sport.
Petite vidéo qui n’apprendra pas grand choses aux personnes concernées.
Nous avons déjà eu des discussions autour du genre et du sport je pense ici.
Bon visionnage à toustes et vive le sport.
Bien sûr la vidéo s’arrête sans remettre en cause la compétition en elle même dans le sport. Et si c’était un truc méga toxique qui n’apporte rien à la pratique du sport?
Parce que l’objectif c’est que la meilleure gagne mais faut que tout le monde soit au même niveau mais faut une meilleure quand même… C’est pas prêt de se calmer.
La vidéo est intéressante cependant elle ne va que dans un sens. Ils pose les exemples ou les personnes intersexes n’ont pas d’avantages sur leur résultat ok très bien et ramène du coup sur les trans.
Désolé les femmes trans n’ont pas leur place dans les compétitions féminines (n’importe quelle personne ayant fait un minimum de sport mix le comprendrai)
Ex = Séréna Williams, qui disait perdre contre le top200 homme mais pas après pour faire un show match contre le 203e et se fait arracher. En les acceptant dans ces compétitions on perd l’équité mais aussi tue l’intérêt pour un sport féminin qui a déjà du mal a vivre et trouver sa place.
Pour revenir aux intersexes on peut prendre le témoignage de l’adversaire de la boxeuse algérienne aux JO : Elle a abandonné après 2 coups “j’ai abandonné pour sauvegardé ma santé”
y’a jamais eu d’abandon en boxe avant ça.
Donc non c’est pas si simple et évident
La vidéo introduit quelques notions intéressantes, mais la conclusion reste bâclée.
En gros, ce qui semble très critiquable c’est l’utilisation très subjective du taux de testostérone.
Déjà, c’est loin d’être évident que la testostérone seule explique la différence de masse musculaire entre hommes et femmes. Il y a probablement d’autres hormones androgéniques, qui vont passer sous le radar, si on regarde que la testostérone
Puis, surtout c’est assez critiquable de prendre un taux de testostérone, quand c’est probablement la durée d’imprégnation qui est compte (en terme mathématique, la dérivée vs l’intégrale) :
On imagine deux voitures, l’une roule 2h à 180 km/h, puis avant le radar se met à rouler à 130km/h pendant une heure vs une voiture qui va rouler à 130km/h pendant 3 heures. La première va parcourir 490 km, et la deuxième 390.
Et c’est probablement l’imprégnation en hormone androgénique, à des moments clefs comme l’adolescence qui va déterminer la masse musculaire.
La vidéo pointe du doigt, les risques de prise de bloqueurs de testostérones, mais on peut aussi penser à l’inverse, au risque de prise de stéroïdes chez les femmes classiques, qui pourraient s’avérer indispensable dans certains disciplines si elles veulent être compétitives face à des femmes qui produisent naturellement plus de testostérone, ou d’hormones androgéniques.
Après c’est un débat sur le dopage en général, pourquoi ça serait moralement critiquable de prendre par exemple de l’EPO injectable, mais d’un autre coté en produire naturellement parce qu’on a un patrimoine génétique différent, ou bien s’entraîner en altitude, pour créer une hypoxie qui stimule naturellement la synthèse d’EPO c’est autorisé.
Ça reste des règles qui sont là pour éviter des pratiques potentiellement dangereuses, en étant quand même hypocrite, parce que à haut niveau, c’est probablement impossible d’être compétitif dans beaucoup de disciplines sans avantage génétique ou sans pratiques plus ou moins directement proches du dopage.
L’enjeu du débat reste surtout une question de nombres, il y a plus de 50% de l’humanité qui sont des femmes, si on autorise les personnes intersexes à concourir, ça pourrait dissuader les femmes à pratiquer beaucoup de sports.
L’enjeu est probablement pas le haut niveau, où c’est de toute façon injuste, mais surtout le niveau amateur et semi-pro, où on veut donner aux femmes une impression d’équité, et pas qu’elles se sentent d’emblée disqualifié (se qui les pousseraient à ne pas pratiquer ce sport) si elles ne présentent pas de caractéristiques “viriles”.
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Cette vidéo est un excellent récapitulatif sur ce que nous dit la science et aussi sur l’histoire du genre dans le sport.
Petite vidéo qui n’apprendra pas grand choses aux personnes concernées.
Nous avons déjà eu des discussions autour du genre et du sport je pense ici.
Bon visionnage à toustes et vive le sport.
Bien sûr la vidéo s’arrête sans remettre en cause la compétition en elle même dans le sport. Et si c’était un truc méga toxique qui n’apporte rien à la pratique du sport?
Parce que l’objectif c’est que la meilleure gagne mais faut que tout le monde soit au même niveau mais faut une meilleure quand même… C’est pas prêt de se calmer.
La vidéo est intéressante cependant elle ne va que dans un sens. Ils pose les exemples ou les personnes intersexes n’ont pas d’avantages sur leur résultat ok très bien et ramène du coup sur les trans.
Désolé les femmes trans n’ont pas leur place dans les compétitions féminines (n’importe quelle personne ayant fait un minimum de sport mix le comprendrai)
Ex = Séréna Williams, qui disait perdre contre le top200 homme mais pas après pour faire un show match contre le 203e et se fait arracher. En les acceptant dans ces compétitions on perd l’équité mais aussi tue l’intérêt pour un sport féminin qui a déjà du mal a vivre et trouver sa place.
Pour revenir aux intersexes on peut prendre le témoignage de l’adversaire de la boxeuse algérienne aux JO : Elle a abandonné après 2 coups “j’ai abandonné pour sauvegardé ma santé”
y’a jamais eu d’abandon en boxe avant ça.
Donc non c’est pas si simple et évident
La vidéo introduit quelques notions intéressantes, mais la conclusion reste bâclée.
En gros, ce qui semble très critiquable c’est l’utilisation très subjective du taux de testostérone.
Déjà, c’est loin d’être évident que la testostérone seule explique la différence de masse musculaire entre hommes et femmes. Il y a probablement d’autres hormones androgéniques, qui vont passer sous le radar, si on regarde que la testostérone
Puis, surtout c’est assez critiquable de prendre un taux de testostérone, quand c’est probablement la durée d’imprégnation qui est compte (en terme mathématique, la dérivée vs l’intégrale) :
On imagine deux voitures, l’une roule 2h à 180 km/h, puis avant le radar se met à rouler à 130km/h pendant une heure vs une voiture qui va rouler à 130km/h pendant 3 heures. La première va parcourir 490 km, et la deuxième 390.
Et c’est probablement l’imprégnation en hormone androgénique, à des moments clefs comme l’adolescence qui va déterminer la masse musculaire.
La vidéo pointe du doigt, les risques de prise de bloqueurs de testostérones, mais on peut aussi penser à l’inverse, au risque de prise de stéroïdes chez les femmes classiques, qui pourraient s’avérer indispensable dans certains disciplines si elles veulent être compétitives face à des femmes qui produisent naturellement plus de testostérone, ou d’hormones androgéniques.
Après c’est un débat sur le dopage en général, pourquoi ça serait moralement critiquable de prendre par exemple de l’EPO injectable, mais d’un autre coté en produire naturellement parce qu’on a un patrimoine génétique différent, ou bien s’entraîner en altitude, pour créer une hypoxie qui stimule naturellement la synthèse d’EPO c’est autorisé.
Ça reste des règles qui sont là pour éviter des pratiques potentiellement dangereuses, en étant quand même hypocrite, parce que à haut niveau, c’est probablement impossible d’être compétitif dans beaucoup de disciplines sans avantage génétique ou sans pratiques plus ou moins directement proches du dopage.
L’enjeu du débat reste surtout une question de nombres, il y a plus de 50% de l’humanité qui sont des femmes, si on autorise les personnes intersexes à concourir, ça pourrait dissuader les femmes à pratiquer beaucoup de sports.
L’enjeu est probablement pas le haut niveau, où c’est de toute façon injuste, mais surtout le niveau amateur et semi-pro, où on veut donner aux femmes une impression d’équité, et pas qu’elles se sentent d’emblée disqualifié (se qui les pousseraient à ne pas pratiquer ce sport) si elles ne présentent pas de caractéristiques “viriles”.