Publié le 31 octobre 2024 à 08:14. / Modifié le 31 octobre 2024 à 09:05.
Dans plusieurs capitales et à Bruxelles, des «task forces Trump» se sont constituées
L’OTAN craint de nouvelles pressions si le républicain est élu
L’autonomie stratégique de l’UE fait défaut. Mais sur le front commercial, elle est prête à riposter
L’imprévisible Donald Trump de retour à la Maison-Blanche? La perspective provoque une certaine fébrilité à Bruxelles et du côté de la plupart des capitales européennes. Principales craintes: le soutien à l’Ukraine qui pourrait se réduire comme peau de chagrin, de nouvelles tensions commerciales – Donald Trump a récemment comparé l’UE à une «mini-Chine» – et des pressions au niveau de l’OTAN. Discrètement, des sortes de mini-QG se sont formés dans différents pays. Pour réfléchir concrètement à ce qu’un retour du républicain à la tête des Etats-Unis signifierait. Et à comment y faire face. Avec la guerre en Ukraine, l’Europe est plus vulnérable qu’elle ne l’était sous son premier mandat. Et à cela s’ajoute qu’un «Trump 2.0» pourrait s’avérer plus coriace et déterminé.
C’est donc à une sorte de «Trump-proofing», selon les termes utilisés par Politico, que les chancelleries européennes s’adonnent pour établir différents scénarios et préparer les pare-feux nécessaires. Car la relation transatlantique pourrait subir de profonds changements. En France, ce travail se fait par exemple au niveau duCentre d’analyse, de prévision et de stratégie du Ministère des affaires étrangères.
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