L’élection du républicain Trump en tant que 47e président des États-Unis pose “des risques importants” qui pourraient réduire l’activité économique dans la zone euro d’1,5 %. Et “la Flandre, région exportatrice par excellence, est particulièrement vulnérable”, a prévenu l’association flamande des entreprises Voka.

“Dans un monde géopolitique déjà instable, Donald Trump menace d’ajouter une incertitude supplémentaire”, ajoute le Voka. “Il veut entraver le commerce mondial en rendant plus coûteuse l’importation de produits aux États-Unis.” L’organisation patronale plaide dès lors pour une Europe plus forte, engagée en faveur de la compétitivité et de la productivité.

“L’Europe et la Belgique devront être plus autonomes sur le plan économique et militaire. Les États-Unis restent un allié et un partenaire commercial très important, mais nous devrons de plus en plus nous débrouiller seuls”, a mis en garde Hans Maertens, le directeur général du Voka. Selon lui, le marché européen est encore trop fragmenté car les différents pays ne parlent pas assez d’une seule voix. “Il faut donner la priorité au rétablissement de la compétitivité et de la productivité de nos entreprises, afin qu’elles puissent rivaliser avec le reste du monde”.