« On a vraiment eu de la chance » : dans la voiture percutée zone de Kergaradec à Brest avec ses enfants, elle témoigne

« Elle allait vraiment beaucoup trop vite, on a vraiment eu de la chance que le choc ne se soit concentré que sur la partie côté conducteur et qu’on ne l’ait pas prise de pleine face. Même les policiers nous ont dit qu’on était miraculés ». Deux jours après l’accident, Jenny, 19 ans, réalise que le drame n’était pas loin, le vendredi 8 novembre 2024.

Sur les coups de 22 h 30, son ami au volant, ses deux enfants, âgés de 2 ans et 8 mois à l’arrière, et elle ont été percutés par une voiture roulant à vitesse très élevée, zone de Kergaradec, à Brest, à proximité du magasin But. « On s’était trompés de route et on s’apprêtait à prendre un rond-point pour faire demi-tour quand elle est arrivée en sens inverse », témoigne la jeune femme, originaire de Brest mais qui vit désormais à Saint-Tropez.

Quatre et six semaines d’ITT

Le choc est brutal. La voiture, emboutie. « Elle est considérée comme une épave », souffle la jeune femme. Sur place, les pompiers prennent en charge les victimes et déclenchent leur protocole d’intervention renforcé car un coffret gaz a été arraché dans l’accident. « Sur le coup, j’avais l’impression que ça allait, mais nous sommes allés à l’hôpital le lendemain », raconte Jenny, qui en est ressortie avec six semaines d’incapacité totale de travail (ITT) et doit porter un corset et des attelles. « Mon ami a, lui, été victime d’un traumatisme crânien léger et quatre semaines d’ITT », poursuit-elle. Ses enfants, heureusement, ne souffrent que de courbatures et de torticolis, alors que le chien, également dans le véhicule, a une patte cassée. « Ma fille de 2 ans refuse de remonter dans une voiture tellement elle a eu peur », assure Jenny qui envisage désormais de déposer plainte.