COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Ce 13 novembre devant la cour criminelle du Vaucluse, l’accusé Christian L. a assuré ne pas avoir été surpris lorsque Dominique Pelicot a orchestré sa venue au domicile du couple, assurant que «chez les libertins, c’est au mari d’assurer la sécurité de la femme».

Il a le visage émacié, creusé, l’os des pommettes est visible. Ses cheveux sont attachés en queue-de-cheval, et il porte une très longue barbe noire à la Gengis Khan. Quand on lui demande comment a débuté sa vie, Christian L. évoque une enfance «idyllique», «insouciante», au bord de mer, avec la Garrigue en arrière-plan, entouré de «parents aimants». «J’ai eu la même enfance que Marcel Pagnol. C’était comme dans “Le Château de ma mère” ou “La gloire de mon père”». Puis, quand on lui demande comment il envisage la suite de sa vie, le pompier professionnel souffle : «en toute honnêteté, je pense que je prendrai un bateau et que j’irai rejoindre Brel et Gauguin aux Marquises».

Christian L. comparaît ce mercredi 13 novembre devant la cour criminelle du Vaucluse pour «viol aggravé», mais aussi pour «détention d’images d’un mineur présentant un caractère pornographique». Sur les images filmées par Dominique Pelicot pendant les faits, on aperçoit Christian L. abuser de Gisèle Pelicot, tout…

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Le Figaro

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