des soldats nord-coréens prêts à intervenir aux côtés des Russes à Koursk

Une « escalade grave », un « tournant » qui provoque une « incroyable inquiétude » : aux États-Unis, en Europe et en Ukraine, les réactions chargées d’alarme n’ont pas manqué depuis que se confirme peu à peu l’engagement de la Corée du Nord aux côtés de la Russie face aux troupes de Kiev. Jusqu’à la Chine (lire ci-dessous) qui fronce sérieusement les sourcils devant l’initiative inédite de Kim Jong-un, le dynaste qui régente le très isolationniste Royaume ermite : l’envoi par Pyongyang, pour la première fois, de ses forces armées sur un champ de bataille européen. 

Quoique toujours entourée d’imprécision, l’information, distillée depuis le mois d’octobre par des sources sécuritaires en Ukraine, en Corée du Sud et aux États-Unis, provoque désormais une véritable onde de choc — dont l’intensité et les conséquences sont soupesées dans toutes les capitales. Selon le New York Times (NYT) du 12 novembre, qui cite des responsables américains et ukrainiens, l’armée russe a déjà massé 50.000 soldats…