EN DIRECT – Guerre en Ukraine : la Russie dit avoir abattu huit “missiles balistiques” tirés par Kiev

Ce live est à présent terminé. 

Selon Thierry Mariani, l’économie russe ne s’est jamais aussi bien porté. Les Vérificateurs de TF1/LCI ont examiné l’indicateur sur lequel se fonde l’analyse de l’eurodéputé RN. ⬇️

Les pays occidentaux et la Russie ont croisé le fer lors d’une réunion sur le contrôle des armes chimiques, une responsable américaine se disant “consternée” par l’utilisation présumée par Moscou en Ukraine d’un gaz lacrymogène interdit comme moyen de guerre. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé le 18 novembre avoir découvert du gaz antiémeute CS dans des échantillons fournis par l’Ukraine, provenant de la zone où elle accuse les Russes d’y avoir recours.

La Convention sur l’interdiction des armes chimiques de l’OIAC, basée à La Haye, interdit l’utilisation d’agents de lutte antiémeute, dont le gaz CS, “en tant que moyens de guerre”. “Je reste consternée par l’échelle et la fréquence de l’usage par la Russie d’agents de lutte antiémeute comme moyens de guerre contre les forces ukrainiennes”, a déclaré la sous-secrétaire d’État américaine au contrôle des armements, Bonnie Jenkins, lors de la réunion annuelle de l’OIAC.

C’est la première fois que l’utilisation d’un gaz antiémeute est confirmée dans des zones de combat en Ukraine, selon l’OIAC, qui a toutefois souligné ne pas chercher à en identifier la source.

Alors que ressurgit l’hypothèse de l’envoi de troupes européennes en Ukraine, la possibilité de recourir à des armées privées pourrait-elle être envisagée ? C’est l’objet de la discussion des experts réunis autour de David Pujadas sur LCI. ⬇️

Des discussions seraient en cours entre Paris et Londres, qui font ressurgir l’hypothèse de l’envoi de troupes européennes en Ukraine. Ce que l’on sait : ⬇️.

La ministre allemande des Affaires étrangères a affirmé que le crash en Lituanie d’un avion-cargo parti d’Allemagne pouvait être “un accident ou un incident hybride” lié à une intervention extérieure. “Nous devons nous demander (…) sérieusement si c’était un accident ou, comme la semaine passée, à nouveau un incident hybride”, a dit Annalena Baerbock, en marge d’une réunion du G7 en Italie, faisant allusion à la récente rupture de deux câbles de télécommunication en mer Baltique pour lesquels un sabotage n’est pas exclu.

Des actions dites hybrides ont pour but de nuire aux institutions politiques d’un pays, de mettre à mal sa sécurité ou d’influencer son opinion publique par des moyens non militaires, comme le sabotage ou les attaques informatiques. Depuis l’invasion en février 2022 de l’Ukraine, plusieurs responsables européens estiment que la Russie mène une “guerre hybride” contre les pays occidentaux alliés de Kiev dans le but de les déstabiliser. 

Les raisons du crash lundi matin de l’avion-cargo reliant l’Allemagne et la Lituanie près de l’aéroport de Vilnius, qui a fait un mort –un membre espagnol de l’équipage–, ne sont à ce stade pas connues. Les autorités lituaniennes n’excluent pas la piste d’un “acte terroriste”.

Quelles cibles ont atteint les frappes ukrainiennes sur le sol russe depuis le début de cette nouvelle offensive la semaine dernière ? Le point en cartes avec le colonel Michel Goya sur le plateau de LCI. ⬇️

Des combattants yéménites sont envoyés sur le front par les autorités russes, selon des informations recueillies par le Financial Times (nouvelle fenêtre). Des recrues yéménites ont raconté au journal britannique avoir gagné la Russie avec la promesse d’un emploi et la perspective d’une naturalisation, où ils ont en fait été enrôlés de force et envoyés sur le théâtre de guerre. 

Selon l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), ces enrôlements confirment le rapprochement de Moscou avec la guérilla houthi, soutenue par Téhéran. Pour le think-tank américain, comme le développe la publication X ci-dessous, ils trahiraient aussi les difficultés de recrutement de l’armée russe, qui cherche à éviter une nouvelle vague de conscription.

Des soldats français seront-ils déployés sur le théâtre de guerre en Ukraine ? Des discussions seraient en cours entre la France et le Royaume-Uni, réactivant cette hypothèse évoquée par le président français en février dernier. Sur le plateau de LCI, Sylvia Amicone expose les élements dont on dispose à ce stade. ⬇️

Les autorités allemandes ont annoncé être en train de répertorier bunkers et abris où la population pourrait trouver refuge en cas d’attaque, souhaitant augmenter leur nombre, dans un contexte de tensions accrues avec la Russie.

“Tous les bâtiments – propriétés privées comprises – qui pourraient servir d’abri, tels que les caves, les garages et les stations de métro” sont en train d’être inventoriés, a déclaré un porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur, lors d’un point presse régulier à Berlin. Les citoyens seront également encouragés à créer des abris à leur domicile, en aménageant leur cave ou leur garage, a-t-il continué.

Le quotidien allemand Bild a qualifié ce plan “d’offensive bunker” dans un pays de plus en plus inquiet d’une potentielle menace russe.

Un jeune russe, déjà condamné pour avoir brûlé un exemplaire du Coran, alors tabassé en détention par le fils du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, a été condamné à treize ans et demi de prison pour “trahison” au profit de l’Ukraine, selon un tribunal russe lundi. L’affaire du Coran brûlé avait déjà valu à Nikita Jouravel une peine de trois ans d’emprisonnement prononcée en février dernier en Tchétchénie, république russe du Caucase à majorité musulmane.

Les autorités russes ont ensuite ouvert une enquête distincte pour des faits de “haute trahison”, accusant Nikita Jouravel d’avoir travaillé pour les services de sécurité ukrainiens (SBU) en envoyant une vidéo d’un train transportant des équipements militaires russes en mars 2023. Le jeune homme a été reconnu coupable, a annoncé lundi le tribunal régional de Volgograd, dans le sud de la Russie, et condamné à 13 ans et demi de prison.

Kiev et Moscou n’ont pas confirmé quel armement avait été utilisé dans de nouvelles frappes contre des cibles militaires sur le sol russe ce lundi. Des indices laissent cependant à penser que ce sont bien des missiles américains Atacms, dont Washington avait autorisé l’usage hors des frontières ukrainiennes la semaine dernière. C’est le sujet de discussion des experts réunis autour de Magali Lunel sur LCI. ⬇️

Engagé volontaire en Ukraine, ce jeune Français raconte la violence des combats, et dévoile des images exclusives. ⬇️

Le gouvernement britannique a annoncé des sanctions à l’encontre de 30 navires supplémentaires de la “flotte fantôme” permettant à la Russie d’exporter son pétrole et son gaz en contournant les restrictions occidentales imposées depuis l’invasion de l’Ukraine.

Les sanctions britanniques visent désormais au total 73 navires, indique le Foreign Office, soulignant que les Etats-Unis en ont quant à eux sanctionné 39 et l’Union européenne, 19. Composée d’environ 600 navires, cette flotte transporte près d’1,7 million de barils de pétrole par jour, estimait Londres en juillet.

L’armée russe a affirmé lundi avoir abattu huit missiles balistiques venant d’Ukraine, sans préciser de quels projectiles il s’agissait, ainsi que des bombes aériennes de fabrication américaine, en pleine escalade du conflit, Moscou menaçant de frapper l’Occident si leurs armes sont utilisées en territoire russe.

La Russie a frappé la semaine dernière l’Ukraine avec un missile balistique de portée intermédiaire de dernière génération sans charge nucléaire, et promis de multiplier ce type d’attaques si Kiev continuait d’utiliser des missiles occidentaux pour viser le territoire russe.

Dans la matinée, des missiles russes ont frappé Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine dans le nord-est du pays, près de la frontière russe. 23 personnes ont été blessées dont 14 hospitalisées. Odessa, ville portuaire de la mer Noire, a également été visée, selon les autorités régionales. Un vice-gouverneur de la région cité par des médias a fait état d’au moins six blessés.

Selon un communiqué du président Volodymyr Zelensky, depuis dimanche soir, “la Russie a utilisé près de 150 drones de combat, des bombes aériennes et des missiles, contre plus de dix de nos régions”. 

Des drones kamikazes ukrainiens ont frappé dans la nuit un dépôt de carburant dans la région russe de Kalouga, a indiqué une source au sein du renseignement militaire ukrainien. “La cible de l’attaque était le dépôt de pétrole” du groupe Kalouganefteprodukt “qui est impliqué dans le soutien à l’agression armée de la Russie contre l’Ukraine”, a indiqué à l’AFP la source au sein du renseignement militaire, affirmant que la frappe avait causé des “destructions” importantes. Le gouverneur russe de cette région située au sud de Moscou a indiqué que la défense aérienne avait abattu huit drones dans la banlieue de Kalouga. 

Après les surprenants résultats du premier tour de l’élection présidentielle roumaine, qui a notamment vu arriver en tête Calin Georgescu, opposé à l’aide à l’Ukraine, le Kremlin a assuré “ne pas bien connaître” ce candidat pro-russe. “On ne peut pas dire que nous connaissions bien les points de vue de ce candidat en ce qui concerne les relations avec notre pays”, a ainsi affirmé à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a expliqué que la Russie “va voir” comment les choses évoluent et “qui sera vainqueur” du second tour.

Le secrétaire général des Nations unies a dénoncé la “menace renouvelée” des mines  antipersonnel, quelques jours après que les États-Unis ont déclaré qu’ils fourniraient ces armes aux forces ukrainiennes qui luttent contre l’invasion russe.

Au Cambodge, lors d’une conférence concernant la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, Antonio Guterres a salué le travail de déminage et de destruction des mines dans le monde entier. “Mais la menace persiste” a-t-il nuancé dans un communiqué, “Il s’agit notamment de la reprise de l’utilisation des mines antipersonnel par certaines parties à la Convention, ainsi que du retard pris par certaines parties dans leurs engagements de détruire ces armes”.

Antonio Guterres a ainsi appelé les 164 signataires — dont fait partie l’Ukraine, mais pas la Russie et les États-Unis — à “remplir leurs obligations et garantir le respect de la Convention”.

L’unité européenne autour d’un soutien à l’Ukraine pourrait encore se retrouver fragilisée. En pleine élection présidentielle, un candidat prorusse, Calin Georgescu, a créé la surprise en Roumanie, en arrivant en tête du premier tour, devant le Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu, après le dépouillement de plus de 98 % des suffrages.

En l’état, Calin Georgescu et Marcel Ciolacu sont appelés à s’affronter lors d’un second tour prévu le 8 décembre, avec entretemps des législatives le 1er décembre. Quelle que soit l’issue du scrutin, “l’extrême droite est de loin la grande gagnante de cette élection”, avec plus de 35% des suffrages, a commenté pour l’AFP le politologue Cristian Pirvulescu. 

Selon les experts, elle a profité d’un climat social et géopolitique tendu dans ce loyal État membre de l’UE et de l’Otan, situé aux portes de l’Ukraine.

Bonjour et bienvenue dans ce direct, consacré à la guerre en Ukraine. Retrouvez ici toutes les informations du jour liées au conflit, débuté par la Russie, il y a plus de 1000 jours.