Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi tôt au Liban après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement libanais armé soutenu par l’Iran. Les Etats-Unis et la France oeuvraient depuis des semaines dans ce sens.

La trêve, valable depuis 3 heures du matin heure française, doit interrompre le conflit qui a contraint des dizaines de milliers de personnes en Israël et des centaines de milliers d’autres au Liban à fuir leur domicile. Il a aussi fait près de 4 000 victimes côté libanais et 130 côté israélien.

L’Iran salue « l’arrêt de l’agression » israélienne

L’Iran « salue la nouvelle d’un arrêt de l’agression du régime sioniste contre le Liban » et « soutient fermement le gouvernement, la nation et la résistance libanaise », a indiqué cette nuit le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.

Damas a annoncé que six personnes avaient été tuées dans des frappes israéliennes sur des points de passage à la frontière entre le Liban et la Syrie tôt mercredi avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.

60 jours pour se retirer du Liban

L’armée israélienne dispose de 60 jours pour se retirer progressivement du Liban et le Hezbollah doit aussi se retirer de la frontière sud avec Israël.

Avant le feu vert israélien final, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a indiqué que la durée du cessez-le-feu dépendrait « de ce qui se passera au Liban ». « Nous maintenons une totale liberté d’action militaire » au Liban, a-t-il ajouté : « Si le Hezbollah viole l’accord et tente de se réarmer, nous attaquerons ».

L’armée israélienne a averti peu après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu les habitants du sud du Liban de ne pas s’approcher des positions où elle reste déployée.