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Une trentaine de personnes a répondu à l’appel et s’est regroupée devant le rond-point des 5-Becs à Flers (Orne) avec une banderole bien visible et des drapeaux de la Palestine. Porte-parole du groupe, Fergus est ouvrier agricole à Flers agglo. Il explique les raisons de ce rassemblement :
Nous manifestons contre le génocide commis par Israël contre le peuple palestinien.
Fergus, porte-paroleManifester, un « devoir de citoyen »
Il est irlandais pourtant et quand on lui demande pourquoi il se sent concerné par la cause palestinienne, il répond sans hésitation dans un très bon français : « Je suis humain et je suis concerné par tout crime contre l’humanité partout dans le monde. C’est un devoir de citoyen de manifester contre ces crimes surtout quand nos gouvernements sont complices de ce génocide. »
Il ajoute : « Les gouvernements anglais et français, en refusant d’imposer des sanctions économiques à Israël, sont complices de ce génocide. Nous n’acceptons pas que nos villes, nos autorités locales et le gouvernement national soient complices ».
Un appel au boycott à l’échelle locale
Quelles solutions préconise le collectif ? Le recours à la campagne BDS lancée en 2005 par la société civile palestinienne qui « fait appel aux citoyens de conscience du monde, afin que prenne fin le plus long conflit de l’histoire récente, en leur demandant de boycotter tous les produits israéliens, mais aussi de pratiquer un boycott sportif, culturel et universitaire (cf. site BDS France) ».
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Plus localement, le collectif appelle à un geste des citoyens flériens dans ce sens pour, dit-il il « boycotter les biens de consommation proposés par des entreprises commerciales complices du génocide ».
« Reconnaître les pleins droits humains et civiques des Palestiniens »
Posément, le porte-parole reprend l’historique de ce long conflit depuis la création de l’État d’Israël en 1948 en dénonçant « un état qui pratique l’apartheid depuis l’origine ».
Leur objectif ? « Que soient reconnus les pleins droits humains et civiques des Palestiniens sur le territoire, qu’une véritable démocratie soit mise en œuvre en Israël où tout citoyen du territoire, arabe ou juif, peu importe la confession, puisse exercer ses pleins droits civiques et légaux. »
Sur la question d’un génocide, le collectif semble rejoindre l’opinion de certains intellectuels israéliens tels qu’Amos Goldberg, spécialiste de la Shoah ou l’historien israélo-américain Omer Bartov, qui ont osé critiquer ouvertement, via le journal Le Monde, une riposte israélienne jugée « surdimensionnée » malgré l’horreur du 7 octobre.
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