Dans le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine, cette dernière fait état de victimes nord-coréennes sur le front. Depuis plusieurs semaines, 10.000 soldats venus de Pyongyang sont déployés aux côtés de l’armée de Vladimir Poutine dans la région russe de Kursk. C’est une zone partiellement occupée par les forces ukrainiennes depuis cet été.
Kiev assure que plusieurs dizaines de Nord-Coréens ont été abattus ce week-end. Dans son message quotidien, samedi 17 décembre, Volodymyr Zelensky a été le premier à évoquer les victimes nord-coréennes. “Les Russes ont commencé à utiliser des soldats nord-coréens en quantité notable. Ils sont intégrés dans des unités d’assaut et combattent dans la région de Kursk. Il y a déjà des pertes conséquentes”, a-t-il déclaré.
Selon les services de renseignements ukrainiens, au moins une trentaine de soldats nord-coréens sont morts ou ont été blessés au front le week-end dernier. Ils combattaient dans plusieurs villages de la région de Kursk, aux côtés de troupes russes qui ont, elles aussi, subi des pertes importantes. Les renseignements ukrainiens ajoutent que Moscou a dû faire monter au front de nouvelles troupes nord-coréennes pour compenser les pertes.
Selon les mêmes sources, les problèmes de langue entre les soldats sont fréquents. Huit combattants tchétchènes en ont fait les frais. Des soldats de Pyongyang ont ouvert le feu sur eux et les ont tués. Ils avaient mal compris les ordres qui leur avaient été donnés.
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