Cet article a été initialement publié en anglais

Le décès de l’ancien président américain Jimmy Carter a été accueilli avec tristesse dans toute l’Europe, où les dirigeants ont rendu hommage à son héritage en tant qu’allié et défenseur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme.

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De nombreux dirigeants européens ont réagi par des hommages sincères à l’annonce du décès de l’ancien président américain James Earl “Jimmy” Carter à l’âge de 100 ans, en rendant hommage à sa vie et à ses réalisations remarquables.

M. Carter, qui a été le 39e président des États-Unis pendant une phase critique de la guerre froide, a laissé un impact durable sur les relations transatlantiques, un thème mis en exergue dans les condoléances partagées par les dirigeants européens.

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exprimé ses condoléances sur les réseaux sociaux, saluant le “leadership moral” de M. Carter et soulignant qu'”il a servi son pays avec honneur – et humanité, avec compassion”.

Elle a également souligné sa contribution à l’échelle mondiale en déclarant : “Son travail a fait progresser la paix, la santé et la démocratie dans le monde entier.”

Le président du Conseil européen, António Costa, s’est fait l’écho de ces sentiments, qualifiant l’héritage de Carter d'”inspiration” et louant le dévouement du défunt président à placer les droits de l’homme, la dignité et la paix au centre de sa vie politique.

La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a décrit Carter comme un “champion infatigable de la paix et des droits de l’homme”.

À propos de son prix Nobel de la paix, elle a ajouté : “Ce prix témoigne du rôle décisif qu’il a joué dans la résolution de conflits qui ont changé le cours de l’histoire. Son héritage restera une source d’inspiration pour de nombreuses personnes à travers le monde”.

Hommages des dirigeants européens

Le président français Emmanuel Macron s’est souvenu de Carter comme d’un “défenseur inébranlable des droits des plus vulnérables” et d’un “combattant infatigable pour la paix.”

Le chancelier allemand Olaf Scholz a noté que le monde avait perdu “un grand médiateur pour la paix au Moyen-Orient et pour les droits de l’homme.”

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a également souligné le rôle essentiel joué par M. Carter dans la négociation des accords de Camp David entre Israël et l’Égypte, qui lui ont valu le prix Nobel de la paix.

“Motivé par sa foi et ses valeurs profondes, le président Carter a redéfini la post-présidence avec un engagement remarquable en faveur de la justice sociale et des droits de l’homme dans son pays et à l’étranger”, a-t-il ajouté.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a évoqué la contribution unique de Carter à la Hongrie, en particulier son rôle dans la restitution de la Sainte Couronne au peuple hongrois à la fin des années 1970.

M. Orbán a fait remarquer que cet acte “a donné aux Hongrois épris de liberté de l’espoir dans une période sans espoir” et a souligné le dévouement de M. Carter à l’autonomisation des nations opprimées.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a également exprimé ses condoléances sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, en rappelant son engagement en faveur de la foi chrétienne, de la paix et des valeurs démocratiques. “Il était un leader qui a servi à une époque où l’Ukraine n’était pas encore indépendante, mais son cœur était fermement avec nous dans notre lutte continue pour la liberté.

L’héritage des relations transatlantiques

La présidence de Carter a marqué une étape importante dans les relations entre les États-Unis et l’Europe. Il a réaffirmé l’engagement des États-Unis envers l’OTAN à un moment crucial de la guerre froide, soulignant l’importance de la défense collective.

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Les efforts de M. Carter pour encourager les alliés européens à augmenter leurs dépenses de défense faisaient partie de sa stratégie visant à maintenir l’unité de l’Occident face à l’influence soviétique.

“Notre engagement n’est pas en faveur de la guerre, mais de la paix”, a déclaré M. Carter dans un discours prononcé en janvier 1978 à Bruxelles à l’issue d’un sommet de l’OTAN.

“Nous pensons que le meilleur moyen de préserver la paix et de défendre les idéaux des droits de l’homme des alliés occidentaux est la capacité militaire dont nous faisons preuve.

L’accent mis par Carter sur les droits de l’homme a également trouvé un écho en Europe de l’Est, son “leadership moral”, dont se souvient le président de la Commission, M. von der Leyen, ayant permis de faire pression sur l’Union soviétique et de faire avancer la cause de la liberté dans les régions soumises à un contrôle autoritaire.

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