Il avait en particulier semé la panique durant la campagne électorale en menaçant de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie si ceux-ci ne consacraient pas un budget suffisant à leur défense.
“S’ils paient leurs factures, et si je pense qu’ils nous traitent de manière juste, la réponse est absolument que je resterais avec l’Otan”, a-t-il déclaré dans une interview récente.
Les pays de l’Otan se sont engagés il y a dix ans, après l’annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée, à consacrer au moins 2% de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. Ils sont 23 sur 32 à avoir tenu cet engagement. La Belgique n’en fait pas partie, elle devrait consacrer en 2025 1,54% de son PIB à la Défense, contre 1,24% en 2024.
Le chef de l’Alliance atlantique, Mark Rutte, a lui-même prévenu le mois dernier que l’Europe devait dépenser “beaucoup plus” pour assurer sa défense.