DÉCRYPTAGE – Pour l’amiral Vandier, commandant allié à la Transformation, « l’agenda de Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine ».

L’Alliance atlantique, depuis le retour de la guerre en Europe, se dit prête à se défendre « ce soir » si nécessaire. Elle se prépare aussi à combattre « demain » en restaurant ses moyens militaires. Entre les deux, elle devra encaisser le double choc de la présidence Trump et des conséquences d’une nouvelle donne sur le front ukrainien, qu’il s’agisse d’un cessez-le-feu fragile ou d’une pression constante de la Russie. En poursuivant leur aide à Kiev, les Occidentaux doivent permettre à l’Ukraine de se trouver « dans la meilleure position » possible quand des discussions commenceront, a déclaré jeudi le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. « Quand ces discussions se termineront, elles seront observées pour savoir s’il s’agit d’un bon deal ou non. Et si ce n’est pas le cas, elles seront regardées par la Chine, la Corée du Nord, l’Iran et évidemment la Russie », a-t-il souligné.

Jeudi, les Occidentaux ont renouvelé leur…

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Le Figaro

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