EN DIRECT – Sur TF1, Olivier Faure annonce que le PS censurera François Bayrou sauf s’il obtient “une réponse claire” sur les retraites

Ce live est à présent terminé. 

Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR) a appelé ce mardi au “dépassement des postures” au Parlement, promettant à François Bayrou une Haute Assemblée “exigeante” et qu’il faudra “convaincre”, après la déclaration de politique générale du Premier ministre.

Gérard Larcher a ainsi assuré que le Sénat resterait “une assemblée exigeante, attentive” et qu’elle continuerait de “cultiver une part d’autonomie assez forte”. “Ici, on ne dit jamais oui par discipline, on ne dit jamais non par dogmatisme”, a-t-il ajouté. “Donc il faut nous convaincre […] et cela sera notre attitude dès demain dans le cadre de l’examen du budget”, qui reprend ce mercredi au Sénat.

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé ce mardi l’ouverture de négociations pendant trois mois afin d’aboutir à un texte qui pourrait remplacer la réforme des retraites de 2023. “Un acquis”, se réjouit le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, même si son groupe pourrait tout de même censurer le gouvernement. Regardez son intervention au 20H de TF1.

À 20h30, LCI diffuse une émission spéciale intitulée “Face aux Français – François Bayrou vous a-t-il convaincu ?”. Sur le plateau, des citoyens interrogent des responsables politiques qui répondent également à des questions posées via TF1info.

Le Parti socialiste va-t-il censurer le gouvernement ? “Nous censurerons sauf si nous avons une réponse claire” sur la question des retraites, à savoir une discussion au Parlement s’il n’y a pas d’accord plutôt que la mise en place de la réforme Borne. “Nous voulons un débat sincère. J’attends la réponse du Premier ministre.”

“Non, le compte n’y est pas”, déclare le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sur TF1. “J’ai accepté de négocier pour aboutir à un compromis. Sur la question des retraites, le Premier ministre a entrouvert la porte, c’est un acquis. C’est la première fois que quelqu’un l’admet au gouvernement depuis deux ans. C’est très bien de renouer avec le dialogue social, je prends le point. Mais on ne peut pas dire qu’il y aura retour à la réforme Borne s’il n’y a pas d’accord. Qu’il y ait accord ou pas, le Parlement doit être saisi.”

La déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale par François Bayrou, suivie d’un débat puis de la réponse du Premier ministre, est terminée.

Les députés du Parti socialiste vont-ils censurer le gouvernement ? Son Premier secrétaire Olivier Faure est l’invité du 20H de TF1. Un entretien à suivre dans un instant.

“Ce budget va probablement le plus loin pour réduire les dépenses inutiles”, assure François Bayrou en s’adressant à Laurent Wauquiez (Droite républicaine). “Nous allons limiter les achats, nous attaquer à toutes les questions de réorganisation.”

Sur l’aide sociale unique, voulue par la droite, “qu’elle soit limitée à 70% du Smic” comme le propose Laurent Wauquiez “est un problème”, répond le Premier ministre. “Pour une femme handicapée qui a deux enfants, vous ne pouvez pas limiter à 70% du Smic alors qu’elle touche plus actuellement. Ce serait profondément injuste.”

“S’il y a une nouvelle loi sur les retraites” à l’issue des trois mois de travail, “elle sera examinée par l’Assemblée nationale et le Sénat”, explique François Bayrou. “S’il y a un accord, la loi sera déposée et examinée avant l’été.”

“Pour les postes de l’Éducation nationale, nous avons décidé de transformer 2000 de ces postes pour enfants handicapés. Il n’y a plus que 2000 postes (supprimés) en question”, annonce François Bayrou en s’adressant aux Socialistes, sur les 4000 suppressions initialement prévues. “Il n’y aura pas de baisse des postes mis au concours pour le recrutement.”

François Bayrou s’adresse désormais aux Socialistes. “Il est légitime que vous vous revendiquiez de l’opposition”, assure le Premier ministre, avant de répondre aux questions de Boris Vallaud posées précédemment. “Nous travaillons sur une taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines, et sur des milliards supplémentaires pour les hôpitaux et les Ehpad : les dépenses de santé augmenteront de 3,3% en 2025 au lieu de 2,8% prévus. Sur les jours de carence, nous essayons de trouver un équilibre.”

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot “illustre assez bien la stratégie de conflictualisation sur tous les sujets”, tacle le premier ministre François Bayrou. “Se saisir de tous les sujets du pays pour en faire des sujets de conflit, cela peut servir une volonté électorale. Mais cela ne sert pas le pays. Il y a suffisamment de puissances dans le monde qui espèrent que la France s’affaiblisse pour que nous ne leur servions pas nos divisions comme un atout.”

François Bayrou reprend la parole à l’Assemblée nationale. “Nous convoquons à partir de vendredi une conférence sociale” qui devra travailler sur les retraites, insiste-t-il. “Il s’agit d’un mandat de négociations large, sans point interdit.”

Jean-Luc Mélenchon affirme que “nombre de députés socialistes votent la censure”. “La manœuvre de division a échoué. Le NFP est sauvé”, affirme-t-il sur X.

La séance est suspendue pour cinq minutes à la demande du gouvernement, indique Yaël Braun-Pivet. Le Premier ministre François Bayrou prendra une deuxième fois la parole ensuite.

Sacha Houlié (non-inscrit), ex-membre de la majorité présidentielle, mais opposé au gouvernement Barnier, se félicite que François Bayrou “ne place pas son destin dans les mains du Rassemblement national”. “Je souhaite que cette main tendue à la gauche soit durable”, déclare-t-il, déplorant toutefois que plusieurs questions restent sans réponse. “Pourquoi flatter la droite, qui ne nous a jamais aidée”, demande-t-il.

Retraites, surendettement, santé… Voici ce qu’il faut retenir de la déclaration de politique générale de François Bayrou.

La réponse des socialistes sur le vote ou non de la motion de censure pourrait se faire attendre jusqu’à jeudi, jour du vote. “Nous posons des questions au Premier ministre, nous sommes prêts à négocier à nouveau”, affirme le député Arthur Delaporte à TF1-LCI. “Le compte n’y est pas aujourd’hui, mais la porte n’est pas fermée.”

Si le Parti socialiste “détruit le Nouveau Front populaire, il ne faut pas croire que c’est une avance pour nous”, affirme Jean-Luc Mélenchon à TF1-LCI. “Il faudra tout recommencer à zéro. NUPES, on le fait, ils trahissent. On recommence avec le NFP, et ils remettent tout en cause à nouveau. Ce n’est pas acceptable.”

Les Écologistes estiment que le gouvernement de François Bayrou “ne fait rien pour l’écologie”. “Nous ne nous contenterons pas de miettes”, prévient Cyrielle Chatelain. “Il faut les moyens de faire face au plus grand défi qui pèse sur nos concitoyens. Pour vous, l’écologie n’est qu’un slogan de campagne.” Elle affirme que les Écologistes “n’ont d’autre choix que de continuer à censurer”.

La France insoumise vient de déposer sa motion de censure. Mathilde Panot et 57 de ses collègues (insoumis, communistes et écologistes) y affirment que “le budget de François Bayrou sera celui de Michel Barnier, en pire” et assurent que la censure “est une mesure de protection des Français contre une politique de destruction des services publics”.

Laurent Wauquiez (Droite républicaine) demande au Premier ministre François Bayrou de proposer à Emmanuel Macron d’organiser un référendum pour conditionner “l’accès à la solidarité nationale à un minimum de trois ans de résidence régulière”. “Nous serons vigilants à ce que ce point puisse avancer dans les prochaines semaines.”

Il se montre en revanche défavorable à l’instauration de la proportionnelle aux élections législatives. “Qui peut croire sérieusement que cela soit une priorité”, demande-t-il. “La proportionnelle ancrerait l’instabilité politique et la primauté des intérêts partisans au cœur de nos institutions. Nous nous y opposerons.”

Au tour de Laurent Wauquiez (Droite républicaine) de prendre la parole. “Que de temps perdu, que de projets reportés en un an”, déplore-t-il. “Cette situation est le fruit d’irresponsables, de La France insoumise jusqu’au Rassemblement national, qui ont sacrifié la stabilité gouvernementale. Notre pays est au bord de la ruine, vous préférez fragiliser la République.

“Nous avons tous un choix à faire : les petits intérêts des partis ou l’intérêt du pays”, poursuit-il. “Nous avons choisi un soutien exigeant au gouvernement. Nous ne voterons pas la censure, mais nous jugerons texte par texte si les orientations sont conformes à l’intérêt du pays. S’agissant des retraites, faire une réforme qui aboutirait à plus de dépenses serait irresponsable.”

“Dans nos demandes, il n’y a rien d’excessif. Monsieur le Premier Ministre, j’ai besoin de la clarté de vos réponses”, déclare Boris Vallaud (PS) avant de dévoiler sa liste de questions à François Bayrou. “Où en est-on du projet de contribution sur les hauts patrimoines ? De l’augmentation du taux de la taxe sur les transactions financières ? De l’augmentation des dépenses de l’Assurance maladie, des maintiens de postes et de lits ? Du budget de l’Outre-mer ? Des moyens consacrés à la transition écologique ? Du taux d’augmentation des droits de mutation ? De l’évolution de la fiscalité sur le rachat d’action ? À vous écouter, le compte n’y est pas : où sont vos compromis ? Nous avons pris nos responsabilités, à vous de prendre les vôtres.”

“Il n’est pas facile de négocier avec ceux que nous combattons depuis sept ans”, admet Boris Vallaud (PS). “La menace de l’extrême droite est forte, il est de notre devoir d’être utile partout aux Français. Nous avons accepté les négociations avec un seul objectif : servir le pays. Dès le budget de Michel Barnier, nous avons réclamé des mesures de justice et défendu nos services publics. Nous avons besoin d’un budget qui ne soit pas récessif. Nous avons demandé la renégociation de la réforme des retraites : vous avez annoncé que tout été négociable, même les 64 ans, c’est notre demande. Mais notre objectif demeure l’abrogation.”

Boris Vallaud (PS) prend désormais la parole. “Ce gouvernement n’est pas le nôtre”, affirme-t-il. “Les socialistes ne taieront jamais leur désaccord. Nous demeurons dans l’opposition, nous ne vous rejoignons pas. Monsieur le Premier Ministre, que préférez-vous : la laisse et le bâton du Rassemblement national ou les négociations exigeantes avec la gauche ?”

“Si les socialistes ne votent pas la censure, ils soutiennent le gouvernement”, estime le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, auprès de LCI. “Cela s’appelle un soutien de gouvernement sans participation. Les Insoumis ne sont pas isolés. Les autres votent la censure avec nous, ce sont les socialistes qui sont les seuls à se poser la question. Donc ce sont eux qui s’isolent à gauche.”

Au tour de Mathilde Panot de prendre la parole pour La France insoumise. “Le pays est épuisé du Président et de sa politique”, affirme-t-elle. “La fête sera de courte durée. Vous ne respectez rien. Le budget sera pire que celui de Michel Barnier. Même tarif : la censure. Le plus tôt vous serez parti, mieux ce sera.”

Le Parti socialiste va-t-il censurer le gouvernement ? Alors que Boris Vallaud doit prendre la parole dans quelques minutes à l’Assemblée nationale, il va selon nos informations poser des questions précises à François Bayrou dans son intervention. Le Parti socialiste attendra les réponses du Premier ministre pour se prononcer.

Le Parti socialiste va-t-il voter la motion de censure ? Son Premier secrétaire, Olivier Faure, est l’invité du 20H de TF1 ce mardi soir.

Gabriel Attal (EPR) demande aux députés socialistes de ne pas censurer le gouvernement. “Si vous vous engagez à ne pas voter la censure, les Français pourront reprendre espoir dans une vie politique qui ne sera pas otage de l’extrême droite”, fait valoir l’ex-Premier ministre. “La politique sortirait grandie que vous vous détachiez de la gauche la plus radicale pour œuvrer à l’intérêt général.”

Après avoir écouté le Premier ministre François Bayrou et ses annonces, le groupe Liot décide finalement de ne pas voter la censure.

Au tour de Gabriel Attal de prendre la parole pour le groupe Ensemble pour la République. “Nous avons une occasion historique : celle d’agir pour l’intérêt du pays”, déclare l’ancien Premier ministre. “L’intérêt du pays, c’est la stabilité. C’est l’assurance-vie de la France. Sans elle, ni l’économie, ni les institutions, ni l’avenir que nous voulons construire ne tiennent.”

Une réunion du Parti socialiste est en cours. Selon nos informations, le vote de la censure va y être discuté.

“Quelle déception, monsieur Bayrou”, regrette Jean-Philippe Tanguy (RN) devant l’hémicycle de l’Assemblée nationale. “La censure a interdit au macronisme de continuer à tondre les classes populaires. D’un événement historique, vous ne voyez rien. Vous avez, par le passé, dénoncé les oligarques du régime, la ruine de l’État, la spoliation des classes moyennes. Il serait impardonnable que vous ne mettiez pas ces principes aux bénéfices de la Nation.”

Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu dénonce sur LCI un discours “long, soporifique et sans ambition” et indique que le RN ne votera pas la censure “aujourd’hui”. “Nous avons des paroles peu rassurantes, avec un Premier ministre peu entraînant. En général, nous ne votons pas la censure après le discours de politique générale. Nous attendons les actes.”

Place à Éric Ciotti pour le groupe UDR. “François Bayrou, vous portez une responsabilité dans l’échec de François Hollande et d’Emmanuel Macron”, lance-t-il. “Vous avez le choix : être un artisan du redressement ou être l’accélérateur du déclin français. Ne reproduisez pas les erreurs de votre prédécesseur.”

Le groupe écologiste votera la motion de censure de La France insoumise, annonce sa présidente Cyrielle Chatelain.

“Nous ne nous attendions pas à grand-chose, nous avons quand même été déçus”, déclare Stéphane Peu (Gauche démocrate et républicaine). “Notre peuple est plein d’angoisse et de colère. C’est d’un changement majeur de cap politique que nous pays a besoin. Sur les retraites, nous regrettons le refus de convoquer une conférence sociale : il ne peut y avoir de statu quo.”

Tous les groupes représentés à l’Assemblée nationale vont désormais avoir la parole. Stéphane Peu, pour les communistes, est le premier à se présenter devant l’hémicycle, qui s’est en partie vidé après la prise de parole de François Bayrou.

François Bayrou termine sa déclaration de politique générale de près d’une heure et demie. “Nous sommes un peuple de ressources, à la condition qu’il trouve l’unité qui si souvent lui manque. Il l’a fait bien des fois au cours de son histoire, et c’est à nous aujourd’hui que cette mission, cette charge et cette chance reviennent.”

“La santé mentale sera la grande cause nationale en 2025, comme l’avait décidé mon prédécesseur Michel Barnier”, confirme François Bayrou. Toujours sur la santé, “la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise”, affirme le Premier ministre. Il confirme aussi le remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025.

Sur le logement, François Bayrou souhaite “relancer l’investissement locatif et l’accession à la propriété”. “Nous pouvons aller plus loin en réduisant encore les délais, en allégeant les demandes d’autorisation, en favorisant la densification et en facilitant les changements d’usage.”

François Bayrou “souhaite une concertation sur le travail et les salaires, sur la qualité de la vie au travail, sa rémunération et son sens”. Celle-ci devra notamment évoquer “la prise en charge des arrêts de travail”.

François Bayrou évoque désormais la crise agricole, regrettant que “des règles imposées aux agriculteurs ne le soient pas à leurs concurrents”. “Toutes les questions seront traitées dans la loi d’orientation agricole”, promet-il. “Je m’engage à ceci : comme pour les entreprises et familles, nous allons remettre en question nos pyramides de normes en donnant l’initiative aux usagers.”

Sur la Nouvelle-Calédonie, “j’inviterai fin janvier les forces politiques à venir à Paris pour ouvrir les négociations, en demandant au ministre des Outre-mer de suivre particulièrement ce dossier”, déclare François Bayrou.

Sur Mayotte, “le plan Mayotte debout est ambitieux”. “Sur la crise migratoire que connaît ce département, le débat doit être ouvert sur ce sujet, notamment celui sur les nouvelles conditions d’exercice du droit du sol.”

François Bayrou évoque désormais la question de l’école. “Parmi les combats à mener : la promotion de la lecture contre le monopole des écrans”, affirme le Premier ministre.

“L’écologie n’est pas le problème, c’est la solution que nous privilégions”, affirme François Bayrou. “C’est pour moi une priorité : planifier la transition en finalisant notre stratégie bas-carbone, préserver notre biodiversité, produire de façon décarbonée grâce à des technologies nouvelles.”

“Il est de notre devoir de conduire une politique de contrôle, de régulation et de retour dans leur pays de ceux dont la présence met en péril, par leur nombre, la cohésion de la nation”, affirme le chef du gouvernement. “Mais comment faire alors que 93% des OQTF ne sont pas exécutées ? Cela dépend aussi de certains pays qui devraient accueillir leurs propres ressortissants. Si nous ne résolvons pas cette question, nos déclarations d’intention seront vaines. Je réactiverai le comité interministériel de contrôle de l’immigration.”

“L’immigration est d’abord une question de proportion”, selon François Bayrou. “L’installation d’une famille étrangère dans un village pyrénéen ou cévenol, c’est un mouvement de générosité qui se déploie, des enfants fêtés et entourés à l’école, des parents qui reçoivent tous les signes de l’entraide. Mais que trente familles s’installent et le village se sent menacé et des vagues de rejets se déploient.”

“Nous devons reprendre l’étude des cahiers de doléance” écrits après la crise des Gilets Jaunes, déclare François Bayrou.

Sur le dossier de la Corse, François Bayrou promet de “respecter” le calendrier “pour aboutir à une évolution constitutionnelle fin 2025”.

“Nous devons leur faciliter la tâche de nos entreprises, dans des conditions fixées par la démocratie sociale”, prône François Bayrou. “Elles doivent être prémunies contre des augmentations exponentielles d’impôts et de charges.”

François Bayrou confirme un effort des collectivités locales. “Sur le plan financier, l’effort financier demandé aux collectivités sera ramené – comme les débats parlementaires l’ont confirmé – de 5 milliards initialement à 2,2 milliards en 2025”, déclare-t-il. “J’ai toute confiance dans la capacité des élus à mener cet effort.”

“Le gouvernement s’engagera dans un puissant mouvement de débureaucratisation”, promet le Premier ministre. “Le projet de loi de simplification de la vie économique qui a commencé à être examiné doit être adopté rapidement.”

“La réforme de l’audiovisuel public, bien commun des Français, devra être conduite à son terme”, annonce François Bayrou. Elle avait été commencée lorsque Gabriel Attal était Premier ministre.

Favorable à la proportionnelle, comme le RN, François Bayrou “propose une réforme du mode de scrutin législatif”. “Le pluralisme suppose que chacun trouve une place au sein de la représentation nationale, à proportion des votes qu’il a reçus”, affirme le Premier ministre. “Comme le dit le président du Sénat”, il faut reposer “la question de l’exercice simultané d’une responsabilité locale et nationale.”

François Bayrou “souhaite la création de la banque de la démocratie”. “Pour que le financement des partis politiques et des campagnes ne dépende plus de choix de banques privées, mais d’organismes publics, placés sous le contrôle du Parlement”, justifie-t-il.

“Le gouvernement considèrera les Français comme des partenaires des décisions à prendre”, annonce François Bayrou. “Nous partagerons les diagnostics avec les Français, afin d’établir la délibération sur des bases indiscutables. Faire un seul peuple, c’est reconnaître que le pluralisme est légitime. Je souhaite proposer que les partis politiques, comme les syndicats, puissent être reconnus comme des mouvements d’utilité publique.”

Parmi les pistes d’économies, François Bayrou cite les agences de l’État. “Est-il nécessaire que plus de 1000 agences, organes ou opérateurs exercent l’action publique ?”, demande-t-il. “Nous connaissons le rôle précieux de plusieurs d’entre eux, comme France Travail. Mais ces 1000 agences ou organes, sans contrôle démocratique réel, constituent un labyrinthe dont un pays rigoureux peut difficilement se satisfaire.”

François Bayrou évoque désormais le budget 2025. “L’adoption d’un budget est indispensable pour les Français”, affirme-t-il. “Nous ne changerons pas l’objectif de 3% de déficit public en 2029. Il sera proposé de fixer l’objectif de déficit public pour 2025 à 5,4% du PIB. Des économies importantes seront proposées.”

Une “délégation permanente” qui va travailler sur la réforme des retraites “sera créée”. “Je la réunirai dès vendredi”, annonce François Bayrou. “Je proposerai aux représentants de chaque organisation de travailler autour de la même table, de s’installer dans les mêmes bureaux, ensemble, pendant trois mois. Si, au cours de ce ‘conclave’, cette délégation trouve un accord d’équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons. Je souhaite que cet accord soit trouvé. Si les partenaires ne s’accordaient pas, c’est la réforme actuelle qui continuerait à s’appliquer.”

Le Premier ministre souhaite “remettre en chantier la question des retraites”, évoquant “le déséquilibre de notre système de retraites” en s’appuyant sur des chiffres du commissariat au Plan, qu’il dirigeait avant d’accéder à Matignon.

“La réforme des retraites est vitale pour notre pays et notre modèle social”, indique le chef du gouvernement. “Mais je choisis de remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref, et dans des conditions transparentes, selon une méthode inédite et quelque peu radicale. Nous pouvons rechercher une voie de réforme nouvelle, sans aucun totem et sans aucun tabou, pas même l’âge de la retraite, à condition qu’elle réponde à l’exigence fixée : ne pas dégrader l’équilibre financier.”

Le Premier ministre prononce actuellement son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Dans la foulée, à 20h30, LCI donne la parole aux Français après cette prise de parole du Premier ministre. Participez dès maintenant en envoyant, par vidéo ou par écrit, vos questions.

François Bayrou liste “trois défis”. “Il faut se ressaisir et adopter sans tarder les deux budgets”, déclare-t-il. Il souhaite aussi “mettre en place les conditions de la stabilité, qui impose de se réconcilier”, et indique que “notre pays doit refonder son action publique”.

François Bayrou défend désormais son choix d’avoir nommé Elisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, numéro 2 du gouvernement. “L’Éducation est à sa place”, affirme-t-il. L’Outre-mer, dont Manuel Valls est le numéro 3, figure “aux premiers rangs des préoccupations”. Viennent ensuite les ministres de la Justice et de l’Intérieur. “Nous devons être sans faiblesse contre le terrorisme et tous les séparatismes.”

Le gouvernement “reflète l’union des grandes sensibilités du pays, avec de fortes personnalités et de l’enracinement”, assure François Bayrou. “Cette équipe porte un message : l’intérêt général oblige à dépasser les préférences partisanes. Je doterai chaque ministre d’une feuille de route. La société civile organisée doit avoir pleinement sa voix à ce chapitre. La confiance dans les partenaires sociaux est entière.”

François Bayrou évoque “le sort de nos otages retenus par le Hamas ainsi que celui de tous nos otages dont nous exigeons la libération”. “Pour que la France fasse vivre son trésor de civilisation, l’Europe doit devenir une puissance politique et de défense”, fait-il valoir. “Une seule condition : nous définir et nous affirmer ensemble.”

François Bayrou liste “les Gilets Jaunes, le Covid-19, la guerre en Ukraine, l’inflation” pour expliquer la hausse de la dette sous Emmanuel Macron. “Tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité dans la situation créée depuis des décennies”, affirme-t-il. “Ceci est d’autant plus grave que nous avons basculé dans un monde dangereux.”

François Bayrou s’exprime d’abord sur le “surendettement de notre pays”. “Depuis la guerre, la France n’a jamais été aussi endettée qu’aujourd’hui”, déclare François Bayrou. “Aucune politique ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de cette situation et si elle ne se fixe pas comme objectif de la réduire.” Le chef du gouvernement liste ensuite la hausse de l’endettement dans tous les mandats depuis celui de François Mitterrand.

“Contrairement à ce que beaucoup pensent, la situation de ce gouvernement présente un avantage considérable : sur ces bancs, même parmi ceux qui sont violemment hostiles à ce que nous pensons, pas un ne trouve notre position enviable et 84% des Français jugent que le gouvernement ne passera pas l’année”, lance François Bayrou en ouvrant sa déclaration de politique générale. “Il m’arrive même de me demander où les 16% restants trouvent la source de leur optimisme. Au risque de vous surprendre, je crois que c’est un atout : quand tout parait aller mal, on est contraint au courage.”

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet arrive dans l’hémicycle. Elle ouvre la séance en présentant ses vœux, puis laisse la parole au Premier ministre François Bayrou.

Alors que l’entourage du Premier ministre a annoncé le choix de François Bayrou de ne pas suspendre la réforme des retraites, la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot prépare sa réponse. LCI l’a rencontrée dans son bureau, à l’Assemblée nationale.

François Bayrou vient d’arriver à l’Assemblée nationale, après quelques minutes en voiture. Il doit prononcer son discours de politique générale dans les prochaines minutes. 

François Bayrou vient de quitter Matignon direction l’Assemblée nationale. 

Le gouvernement renonce au déremboursement des médicaments et des consultations. Ce manque à gagner sera compensé par une augmentation de la taxe sur les mutuelles et les assurances santé (et donc, vraisemblablement, une hausse de leurs tarifs), a appris TF1/LCI. Par ailleurs, le Premier ministre s’engagera à relever l’objectif national de dépenses d’Assurance-maladie (Ondam) à 3,25 % au lieu de 2,8 %). 

François Bayrou fera des annonces cet après-midi sur la proportionnelle et le cumul des mandats. Il souhaite également mettre en place une banque de la démocratie, a appris TF1/LCI de sources concordantes. 

“Il n’y a pas de changement de cap. François Bayrou est un Premier ministre macroniste. C’est regrettable parce que ça contredit ce que les Français ont voulu dans les urnes le 7 juillet”, se désole Benjamin Lucas (Écologistes) au micro de LCI. 

“Ça a été une mascarade. François Bayrou veut s’assurer un bail un peu plus long que Michel Barnier donc il essaye de s’attirer les bonnes grâces du PS”, s’insurge Philippe Balard (RN), au sujet de négociations avortées entre le gouvernement et le Parti Socialiste. 

Bastien Lachaud, député de la Seine-Saint-Denis, n’a pas pris de gants au moment d’évoquer le Parti Socialiste, estimant que la formation politique d’Olivier Faure “ne retient aucune leçon”. 

Le groupe Liot envisage de voter la motion de censure contre François Bayrou et son gouvernement si il n’y pas de suspension de la réforme des retraites, selon nos informations.

Selon nos informations, le Premier ministre ne souhaite pas de “suspension” pure de la réforme des retraites. Il propose à la place une renégociation plus rapide que prévu, qui démarrerait très vite et aboutirait dans les 3-4 mois .

La cheffe des Écologistes Marine Tondelier a expliqué à l’AFP “ne pas comprendre l’euphorie des socialistes”, à quelques heures de la déclaration de politique générale du Premier ministre, jugeant que “l’état actuel des discussions ne (donnait) pas de raison d’envisager autre chose que la censure”. 

“Je ne comprends pas l’euphorie des socialistes”, s’est épanchée Marine Tondelier, alors que leur patron Olivier Faure a estimé mardi matin que le PS était “peut-être à quelques heures d’un accord possible” avec le gouvernement. “Il dit qu’il ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais j’ai l’impression que c’est ce qu’il fait”, a-t-elle regretté.     

François Bayrou a tranché : il ne suspendra ni n’abrogera pas la réforme des retraites, comme le souhaitaient plusieurs partis politiques. 

Cependant, le Premier François Bayrou a assuré qu’il souhaitait “qu’une conférence sociale sur les retraites aboutisse en 3-4 mois”, a appris TF1/LCI de sources concordantes. 

Après avoir indiqué qu’il ne suspendrait pas la réforme des retraites, François Bayrou a assuré qu’il souhaitait “qu’une conférence sociale sur les retraites aboutisse en 3-4 mois”, a appris TF1/LCI de sources concordantes. 

Jean-Luc Mélenchon sera à l’Assemblée nationale cet après-midi pour écouter la déclaration de politique générale du Premier Ministre François Bayrou, a appris TF1/LCI. L’ancien candidat à la présidentielle participe juste avant à une rencontre avec des lycéens professionnels invités par LFI. 

François Bayrou a renoncé à suspendre ou abroger la réforme des retraites, contrairement à ce que sous-entendait ce matin Olivier Faure (PS), a appris TF1/LCI auprès du sénateur Patrick Kanner (PS), confirmant une information de RTL. Plusieurs sources au sein de la majorité confirment également cette décision. 

“François Bayrou nous a donné un message de considération du Parlement mais rien de plus”, assure ce mardi à TF1/LCI Sébastien Chenu, vice-président de RN. Pour rappel, le Premier ministre a participé ce matin à la Conférence des présidents. 

À quelques heures de son discours de politique générale, François Bayrou a assisté à la Conférence des présidents, a appris TF1/LCI. Mais comme c’est d’usage, le Premier ministre n’est pas resté longtemps. “C’est le temps du Parlement qui revient”, a assuré François Bayrou, selon des participants à LCI.

“J’ai refusé d’entrer dans le gouvernement de François Bayrou”, indique Olivier Faure (PS) sur BFMTV. Mais “si on ne parle pas avec le gouvernement, il se passe ce qu’il se passe depuis sept ans, il déroule”. “La chance que nous avons, c’est qu’il n’a pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Donc, il doit s’appuyer sur nous pour avancer”, estime-t-il. “Nous avons demandé à être entendus et à faire entendre les Française et Français. Nous sommes en train d’obtenir un certain nombre de concessions que je trouve remarquables parce qu’elles permettent de rompre avec le budget Barnier”, ajoute encore le député. 

Si Olivier Faure affirme qu’un accord est “possible” avec le gouvernement, il souligne qu’en l’absence d’un tel compromis, le PS sera “obligé de censurer”. “Si le Premier ministre l’accepte définitivement, c’est à lui de l’annoncer. Il y a aussi, au moment où je vous parle, la volonté d’avoir cet accord non pas simplement avec les partis politiques mais aussi avec les partenaires sociaux”, ajoute le patron du PS sur BFMTV. 

“Le PS, les Écologistes et nous avons eu une attitude différente de La France insoumise”, indique Fabien Roussel sur LCI. “Nous avons fait le choix de discuter pour essayer d’obtenir”, ajoute le secrétaire national du Parti Communiste. 

Sur la question de la hausse des salaires, “l’État a un rôle à jouer”, estime le député. “Olivier Faure, Marine Tondelier et nous sommes alignés sur les propositions que nous demandons”, poursuit-il. 

“On peut donner acte au gouvernement de François Bayrou d’avoir conduit des discussions de fond avec la gauche. C’est un changement avec la stratégie de Michel Barnier” signale Aurélien Rousseau, député Place Publique des Yvelines sur Sud Radio. Concernant la réforme des retraites, “je mesure aujourd’hui à quel point les conditions d’approbation (de cette meure) ont laissé une saignée (…) Il faut redonner la main aux partenaires sociaux”. 

Le PS a fait une “proposition” de compromis dans la nuit à François Bayrou, a indiqué mardi Olivier Faure sur BFMTV, refusant d’en dévoiler la teneur. “Entre hier 14h et hier soir minuit, les choses ont beaucoup avancé. Nous sommes peut-être à quelques heures d’un accord possible”, ajoute le député, qui indique que “rien n’est encore conclu”. 

Le patron du Parti Socialiste rappelle être “dans l’opposition” mais “cherche(r) des compromis pour permettre aux Français d’obtenir des concessions qui ne verraient pas le jour sans nous”. 

“Nous poussons le plus possible des avancées concrètes pour nos concitoyens. Nous verrons bien ce que va annoncer le Premier ministre. Je souhaite rester optimiste. Si nous avons discuté jusqu’à hier soir, c’est que nous voulons obtenir des avancées et si le gouvernement a discuté jusqu’à hier soir, c’est qu’il veut obtenir un accord”, estime le secrétaire national du Parti Communiste, Fabien Roussel. L’élu “veut du concret” de la part de l’exécutif, notamment “bouger sur les salaires et la réforme de retraites”. “On ne se contentera pas d’une suspension (de la réforme de retraites) suspendue à une conférence sociale dans six mois”, martèle-t-il sur LCI

“J’espère qu’il n’y aura pas de mesure qui impose la censure, c’est-à-dire des augmentations d’impôts sur les classes moyennes et populaires”, affirme le député RN Jean-Philippe Tanguy. L’élu précise sur Public Sénat que “l’absence de réforme sur les retraites n’est pas un objet de censure”. “On peut abroger la réforme au Parlement sans le gouvernement”, assure-t-il encore. 

Le Premier ministre prononce ce mardi à l’Assemblée nationale son discours de politique générale. La France insoumise déposera dans la foulée une motion de censure. Le RN n’a pas indiqué qu’il voterait la censure dès mi-janvier, alors que les voix de ce groupe politique sont indispensables pour qu’elle soit adoptée.

“J’ai une obsession : protéger le Français et ne pas leur faire subir 3 ans de macronisme supplémentaires. Personnellement, je préfère 3 ans avec Mélenchon”, affirme Emmanuel Bompard (LFI) sur RTL. 

“Normalement, Olivier Faure est censé être un député du Nouveau Front populaire. Mais j’observe ces derniers jours que, de reniement en reniement, il s’éloigne du programme du Nouveau Front populaire”, fustige Manuel Bompard, député LFI, sur RTL. “Peut-on croire pour être aussi naïf pour croire que François Bayrou va présenter un budget dont les orientations sont différentes de celles de M. Barnier ? Il y a une forme de naïveté totalement stupéfiante”, glisse-t-il encore. 

“Ne prenons pas les gens pour des imbéciles, François Bayrou a été installé en tant que Premier ministre pour garantir la continuité de la politique de la politique macroniste en Franc alors qu’Emmanuel Macron a perdu les élections européennes et législatives. C’est le même budget que Monsieur Barnier mais en pire”, dénonce Manuel Bompard (LFI) sur RTL. “Cette politiqu mérite la censure, et ce dès cette semaine”, juge le député. 

“Le budget Bayrou sera le budget Barnier en pire”, s’insurge Eric Coquerel sur Bonjour ! La Matinale de TF1. “Il n’y avait rien à espérer pour un député NFP (…) Du côté des retraites, ils ne veulent pas remettre en question sur le fond cette réforme (…) Il n’y aura pas d’abrogation ni même de suspension”, martèle le président LFI de la Commission des finances de l’Assemblée nationale. 

“Si le gouvernement ne tombe pas le 16 janvier (jour lors duquel sera votée une éventuelle motion de censure déposée ce lundi, ndlr), il tombera fin janvier”, assure Eric Coquerel sur Bonjour ! La Matinale de TF1. 

“Sil ne demande pas de vote de confiance. On déposera une motion de censure. Je peux d’ores et déjà vous annoncer que, (le cas échéant), il y aura des Insoumis, des Écologistes et des Communistes. On est ouvert au fait que les Socialistes, s’ils sont revenus à la raison, la signent également”, affirme Eric Coquerel dans Bonjour ! La Matinale de TF1. “Nous ne sommes pas isolés du tout”, assure le président LFI de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, qui dit “espérer” que le PS vote la censure. “Je souhaite que le NFP se réunisse sur une motion de censure”, conclut-il. 

François Bayrou prononce mardi son discours de politique générale. Lundi, à la veille de ce moment politique attendu, les négociations étaient toujours en cours entre l’exécutif et les forces politiques, principalement sur la réforme des retraites. Les propos du Premier ministre sur l’agriculture seront également particulièrement scrutés.

François Bayrou doit prononcer son discours de politique générale, ce mardi à partir de 15h, devant l’Assemblée nationale. Un exercice qui s’annonce périlleux alors que le risque de censure plane toujours autour d’un Premier ministre qui peine à trouver une majorité dans l’hémicycle. L’un des principaux points d’incertitudes est le positionnement du maire de Pau vis-à-vis de la réforme des retraites. 

Bonjour à tous. Bienvenue dans ce live pour suivre l’actualité politique du jour, et notamment le discours de politique générale de François Bayrou.