Si les scientifiques s’accordent à dire que le zéro pollution est illusoire, on peut toujours faire mieux pour améliorer la qualité de l’air. Énergies renouvelables, décarbonation industrielle et voitures électriques font partie des premiers mots utilisés quand il s’agit de rendre moins nocif l’air que l’on respire. L’Organisation mondiale de la santé, qui ne cesse d’alerter, a placé des seuils d’alerte suffisamment élevés pour qu’aujourd’hui, 99% de la population mondiale vivent au-dessus. “Si on respectait les normes de l’OMS en termes de pollution atmosphérique, indiquait ce mardi matin Damien Biga, chargé de l’innovation à l’observatoire régional de la qualité de l’air AtmoSud, lors d’une conférence de presse, on sauverait 8 millions de vies dans le monde, 239 000 en Europe, 21 000 en France et 1 800 en Provence-Alpes-Côte d’Azur”. Un doux rêve ?

En poussant le curseur un peu loin, l’OMS ne se contente pas de remuer les consciences.