Kiev a proposé d’envoyer “gratuitement” du charbon aux centrales thermiques de Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie enclavée entre les deux pays, et touchée par des pénuries de gaz depuis début janvier.
Cette bande de terre était approvisionnée par le géant russe Gazprom gratuitement pour soutenir les séparatistes, mais ce gaz qui transitait par l’Ukraine, a été coupé le 1er janvier.
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07:13

LE RÉSUMÉ DES DERNIÈRES 24 HEURES

– Samedi, le président Volodymyr Zelensky a assuré que des discussions de paix avec la Russie ne pouvaient pas avoir de “résultats réels” sans l’Ukraine, et a invité ses alliés à trouver un format de pourparlers incluant Kiev. “Il est impossible d’exclure l’Ukraine de toute plateforme de négociation. Ou bien cette plateforme de négociation n’aura pas de résultats réels”, a-t-il déclaré durant une rencontre à Kiev avec son homologue moldave Maia Sandu. “Avant toute réunion, quelle qu’elle soit, il convient d’établir un format sur papier : comment pouvons-nous parvenir à une paix juste ? Je pense que nous devrions nous concentrer sur ce point aujourd’hui”, a-t-il poursuivi, craignant que la Russie ne choisisse la forme d’un “décret sur la paix” sans l’aval de l’Ukraine.

– Si le Kremlin n’a pas précisé quand des discussions entre Donald Trump et Vladimir Poutine pourraient avoir lieu, l’administration russe a dit attendre des “signaux” de Washington.

– Des attaques aériennes ont touché un immeuble résidentiel dans la région de Kiev, selon les autorités ukrainiennes, sans faire de victimes.

– Des frappes russes ont aussi blessé trois personnes dans la région de Kharkiv, dans le  nord-est. 

– Dans les territoires occupés russes de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, trois personnes ont été tuées dans une frappe ukrainienne, selon les autorités d’occupation.

07:06

BONJOUR À TOUS

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans ce nouveau direct du dimanche 26 janvier consacré à l’actualité liée à la guerre en Ukraine.

L’Ukraine a proposé samedi d’envoyer “gratuitement” du charbon aux centrales thermiques de Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie enclavée entre les deux pays, et touchée par des pénuries de gaz depuis début janvier. Cette bande de terre qui échappe au contrôle des autorités centrales moldaves était approvisionnée par le géant russe Gazprom gratuitement pour soutenir les séparatistes, mais ce gaz qui transitait par l’Ukraine, a été coupé le 1er janvier en raison de l’expiration du contrat entre Kiev et Moscou, entrainant des coupures de chauffage et d’électricité.

Donald Trump, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky au palais de l'Élysée le 7 décembre 2024.

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Kiev avait décidé de ne pas renouveler ce contrat par souci d’indépendance énergétique et économique vis-à-vis de son voisin qui a lancé une invasion sur son sol, il y a bientôt trois ans. “Nous avons du charbon que nous pouvons fournir à la Moldavie, à Tiraspol. S’ils veulent vraiment que les gens aient de l’électricité”, a expliqué le président ukrainien lors d’une rencontre avec son homologue moldave Maia Sandu, ajoutant être “prêt à discuter d’un prix bas, voire gratuit”.

Ce charbon pourrait alimenter la centrale électrique de Cuciurgan en Transdniestrie, qui alimentait alors 70% de l’électricité de Moldavie avant la coupure de gaz russe. Si le reste de la Moldavie est pour le moment épargnée par les coupures grâce à des importations d’électricité et de gaz depuis la Roumanie, ce n’est pas le cas de la région séparatiste. Des manifestations y avaient d’ailleurs éclaté vendredi pour pousser Chisinau à faciliter la livraison de gaz russe et mettre fin à sa crise énergétique, selon un média local.

“Maintenant, c’est au régime de Tiraspol d’accepter cette aide et de faire en sorte que les gens aient du chauffage et de l’électricité le plus rapidement possible”, a déclaré à son tour Maia Sandu, la présidente moldave lors de la rencontre.

Alors que Kiev lutte contre Moscou depuis trois ans, Chisinau craint une extension du conflit sur son sol, notamment par le biais d’une déstabilisation russe de la Transdniestrie. Le Premier ministre moldave, Dorin Recean, a accusé mercredi Moscou de vouloir “créer de l’instabilité en Moldavie”, dans un entretien à l’AFP. Il a affirmé que la crise ne trouverait une solution durable qu’avec un retrait des troupes russes stationnées en Transdniestrie depuis une guerre entre ce territoire et la Moldavie en 1992, à la chute de l’URSS. 

La rédaction de TF1info