Isère. Incendies attribués à l’ultra-gauche : pour le procureur de Grenoble, « ce sont des attentats »

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1. Le 28 janvier 2019, alors qu’Éric Vaillant venait tout juste de prendre ses fonctions, les locaux de la radio France Bleu Isère, implantés avenue Félix-Viallet à Grenoble, étaient ravagés par un incendie criminel, rapidement revendiqué par la nébuleuse libertaire.

   « L’une des particularités de Grenoble, c’est effectivement cette très forte présence de l’ultra-gauche libertaire que certains qualifient même d’insurrectionnelle. Il y a eu l’incendie de France Bleu Isère mais aussi ceux de l’église Saint-Jacques à Grenoble, de la salle du conseil municipal de la mairie de Grenoble, de plusieurs antennes relais, de véhicules d’Enedis et d’EDF, de transformateurs électriques aussi, et notamment ceux qui alimentaient l’entreprise ST Microelectronics, dont un câble passe sur le pont de Brignoud qui a dû rester fermé pendant de long mois. Nous sommes confrontés, environ tous les six mois, à ce que j’estime être un attentat de ce type. Car ce qui définit un attentat terroriste, c’est un acte commis dans le but de créer une intimidation ou de la terreur. Là, il ne s’agit pas de terreur mais bien d’intimidation.

   L’un des fiefs de l’ultra-gauche insurrectionnelle

   À ce titre, j’ai demandé à plusieurs reprises au parquet national antiterroriste de se saisir de ces faits. Il ne l’a pas fait jusque-là mais je pense que Grenoble est un des fiefs français de cette ultra-gauche insurrectionnelle, en lien avec d’autres sur le territoire français, et qu’il faut donc une analyse nationale de cette mouvance. Et si je regrette que personne n’ait jamais été arrêté, je ne désespère pas que ça arrive un jour ».

2. Oui ben oui, france bleu est totalement une cible pour la gauche.

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