Agam Berger, l’otage israélienne libérée ce matin par le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, est en route à bord d’un hélicoptère vers un hôpital israélien après avoir retrouvé ses parents, selon l’armée israélienne.
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Gaza : l’otage israélienne Agam Berger libéréeSource : TF1 Info

L’armée israélienne a annoncé jeudi avoir “intercepté” un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien, sans préciser si l’aéronef avait été intercepté au Liban ou après avoir franchi la frontière.
“Un drone de surveillance du Hezbollah qui avait été lancé en direction du territoire israélien a été intercepté par” l’armée de l’Air sans que les sirènes d’alerte ne soient déclenchées dans le nord d’Israël, indique un bref communiqué militaire. Un cessez-le-feu fragile entre le mouvement islamiste libanais et Israël tient depuis le 27 novembre.
L’armée israélienne annonce avoir récupéré l’otage israélienne Agam Berger. Elle est désormais en Israël, ont confirmé les autorités peu après.
La soldate israélienne Agam Berger, retenue en otage dans la bande de Gaza, a été remise jeudi matin par le Hamas à la Croix-Rouge à Jabalia, dans le nord du petit territoire palestinien, a constaté un journaliste de l’AFP.
Agam Berger est la première de trois otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 devant être libérés dans la journée, après 482 jours de captivité, en échange de 110 Palestiniens détenus par Israël, dans le cadre de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas. Cinq Thaïlandais enlevés le même jour doivent aussi être libérés dans la journée.
Le Jihad islamique palestinien a diffusé jeudi matin une vidéo montrant deux otages israéliens devant être libérés dans la matinée dans la bande de Gaza, dans le cadre d’un nouvel échange avec des Palestiniens détenus par Israël.
La brève vidéo montre Gadi Moses, Israélo-Allemand de 80 ans, et Arbel Yehud, Israélienne de 29 ans se donnant une accolade et souriant. Selon une source au sein du Jihad islamique, tous deux doivent être remis à la Croix-Rouge dans la matinée par les Brigades al-Quds, branche militaire du mouvement, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Des responsables du Hamas ont accusé Israël de retarder l’entrée de l’aide, notamment “de carburant, de tentes, de caravanes, de machinerie lourde”, et averti que cela pourrait “affecter le déroulement normal de l’application de l’accord, y compris concernant les échanges des prisonniers”.
Contacté par l’AFP, le Cogat, l’organe du ministère de la Défense israélien chargé des affaires civiles dans les Territoires palestiniens occupés, a dénoncé une “fake news”.
Selon le Cogat, “3.000 camions sont entrés à Gaza” entre le 26 janvier et mercredi à la mi-journée.
Les otages seront échangés contre 110 Palestiniens détenus par Israël, dont 32 condamnés à perpétuité, selon une ONG palestinienne. Les prisonniers libérés, dont 20 seront exilés, doivent arriver à Ramallah, en Cisjordanie occupée, vers midi.
Israël et le Hamas doivent effectuer ce jeudi matin leur troisième échange d’otages contre des prisonniers, avec la libération de huit otages retenus dans la bande de Gaza.
Qui sont-ils ? On fait le point.
Publié aujourd’hui à 6h16
Deux jeunes Israéliennes et un octogénaire retenus captifs à Gaza doivent être libérés ce jeudi 30 janvier dans le cadre de l’accord de trêve avec le Hamas, en parallèle de la libération hors accord de cinq travailleurs thaïlandais non encore identifiés.
L’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages, parmi lesquels huit sont morts, en échange d’environ 1900 Palestiniens détenus par Israël. Sept Israéliennes ont déjà été libérées, contre 290 Palestiniens. Le mouvement islamiste palestinien a aussi communiqué au bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou une liste de trois hommes, tous vivants, devant retrouver la liberté samedi. Mais aucun nom n’a été publié.
Les autorités palestiniennes ont affirmé mercredi soir que dix personnes avaient été tuées en Cisjordanie occupée par l’armée israélienne, qui a confirmé avoir frappé une “cellule terroriste armée”.
Au Liban, l’agence officielle Ani a annoncé qu’une frappe israélienne avait touché le sud du pays, pour le deuxième jour consécutif, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre entre Israël et le Hezbollah. “L’attaque d’un drone ennemi” a visé une maison qui “avait été détruite lors d’un raid précédent” à Yohmor al-Chaqif, dans le sud du Liban, a rapporté l’agence.
Mardi, le ministère libanais de la Santé avait fait état de 24 blessés dans deux frappes israéliennes dans le sud du Liban. Israël avait alors affirmé avoir visé deux véhicules transportant des armes du Hezbollah.
La rédaction de TF1info