La Maison Blanche calme le jeu. Face à la levée de boucliers, l’heure est-elle à faire baisser la température ? Difficile d’y voir clair entre les déclarations du président américain et le service après-vente de l’ensemble de l’administration. Toujours est-il que mercredi soir, Washington a assuré que, en dépit des déclarations portant sur une «prise de contrôle» de Gaza et l’ambition américaine d’en devenir «propriétaire à long terme», Donald Trump ne s’était pas engagé à envoyer des troupes américaines sur le territoire palestinien. Le Président a dit que «les Etats-Unis ne financeraient pas la reconstruction de Gaza», a déclaré ce mercredi devant la presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. «Son administration va travailler avec [ses] partenaires dans la région pour reconstruire» le territoire palestinien réduit à l’état de ruines par Israël après seize mois de guerre et en proie à une terrible crise humanitaire, a-t-elle ajouté. «Les Etats-Unis doivent s’impliquer dans cet effort de reconstruction», a-t-elle dit. Mais «cela ne veut pas dire qu’il y aura des troupes [américaines] au sol à Gaza, ni que les contribuables américains financeront cet effort», a expliqué Karoline Leavitt.