DÉCRYPTAGE – Le 26 février, la Commission avancera ses propositions pour simplifier les grands textes environnementaux de la première mandature von der Leyen.
Un « gaspillage incroyable et ridicule ». Pour Donald Trump, il n’y a rien à sauver du Green New Deal de Joe Biden. Ursula von der Leyen n’irait pas aussi loin. La présidente de la Commission européenne avait placé son premier mandat sous le symbole de la lutte en faveur du climat. Elle tente désormais, sous la pression des entreprises et des parlementaires européens, de faire machine arrière… sans se dédire frontalement. L’exercice, acrobatique, se traduit par un nouveau mot d’ordre dans les couloirs de la commission à Bruxelles : préservation des objectifs environnementaux, mâtinée d’une nouvelle souplesse accordée aux acteurs économiques sur les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre.
« L’Europe a tout ce dont elle a besoin pour gagner. En même temps, nous devons corriger nos faiblesses pour regagner en compétitivité », a ainsi lancé Ursula von der Leyen en présentant fin janvier sa nouvelle stratégie pour relancer l’économie européenne, la « boussole pour la compétitivité »…