“L’heure de vérité approche pour Keir Starmer, met en garde le quotidien conservateur The Daily Telegraph. Et deux options se présentent à lui : rester aux côtés de l’Europe ou se tourner vers Donald Trump”. Privilégier la “relation spéciale” avec les États-Unis ou poursuivre la “remise à plat” des relations avec Bruxelles qu’il a appelée de ses vœux.
Car le Premier ministre travailliste a été élu en juillet dernier sur un programme de rapprochement sensible avec l’Union européenne (UE). Depuis un peu plus de six mois, le ton a changé au Royaume-Uni, en comparaison des turbulentes années de négociations sur le Brexit, et Londres s’attelle désormais à négocier un traité de sécurité ainsi qu’une réduction des frictions commerciales avec les 27 États membres.
Seulement, voilà, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a chamboulé l’équation. Sur la question des droits de douane, le républicain a placé l’Union européenne, accusée “de ne rien nous acheter et de tout nous vendre”, dans son viseur. Mais il a, jusqu’à présent, plutôt épargné les Britanniques. Un seul mot d’ordre, au 10 Downing Street : faire profil bas, même face au torrent d’insultes déversé par Elon Musk sur l’exécutif britannique en début d’année. Éviter, en somme