Devant la justice, il invoque son droit au silence et même devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, il ne donne aucun élément sur l’achat des armes.

Messages négationnistes et idolâtrie envers des tueurs de masse

Depuis quelques années déjà, l’homme nourrissait d’un certain intérêt pour l’idéologie d’extrême-droite. Il se renseignait régulièrement sur des canaux du réseau social Telegram, où il est devenu par la suite administrateur d’un groupe nommé “Het Vlaamse Rijk” (Le Royaume flamand).

Outre ses nombreux messages de haine envers la communauté juive, il partageait régulièrement des infos sur Anders Breivik, le terroriste norvégien coupable d’avoir tué 77 personnes le 22 juillet 2011. Il avait d’abord fait exploser une bombe dans le quartier des affaires d’Oslo avant de se rendre sur l’île d’Utøya pour exécuter de sang-froid des dizaines d’enfants, lors d’un camp d’été organisé par le Parti travailliste.

Le jeune homme a également fait l’éloge de Brenton Tarrant, cet Australien qui a commis des attentats contre deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. “(Il) partageait les images dans son groupe Telegram. Pour lui, ce sont des véritables héros, des Saints”, souligne le parquet.

Devant les tribunaux, il indiquera que ces messages d’admiration n’étaient en réalité que “des blagues, de l’humour, du sarcasme”. Ce qui n’est pas du goût du parquet, qui a requis cinq ans de prison pour incitation au terrorisme et préparation d’un attentat terroriste. Le verdict est attendu le 21 mars prochain.

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