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Le Nouvel Obs

Publié le

16 février 2025 à 19h00

Le vice-président américain JD Vance (à droite), le secrétaire d’État américain Marco Rubio (2e à droite) et le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à gauche) en marge de la 61e Conférence de Munich sur la sécurité (MSC), à Munich, dans le sud de l’Allemagne, le 14 février 2025.

Le vice-président américain JD Vance (à droite), le secrétaire d’État américain Marco Rubio (2e à droite) et le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à gauche) en marge de la 61e Conférence de Munich sur la sécurité (MSC), à Munich, dans le sud de l’Allemagne, le 14 février 2025.  TOBIAS SCHWARZ / AFP

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Récap 
Vous n’avez pas suivi l’actualité de ce week-end des 15 et 16 février ? « Le Nouvel Obs » vous a concocté un rattrapage.

Si vous avez décroché de l’actualité ces deux derniers jours, « Le Nouvel Obs » vous propose un résumé des principales informations à retenir de ces samedi 16 et dimanche 16 décembre.

· Les Européens sous pression face aux Etats-Unis et à la Russie

Les dirigeants des principaux pays européens se réuniront lundi à Paris pour des discussions sur la sécurité européenne et l’Ukraine, au moment où l’administration américaine entend négocier directement avec la Russie pour mettre fin à la guerre. Cette rencontre se tient au lendemain de la Conférence de Munich sur la sécurité, marquée par un discours hostile du vice-président américain, J. D. Vance, à l’égard de l’Union européenne, accusée notamment de ne pas respecter la « liberté d’expression », et par la confirmation que les Américains envisagent des négociations sur l’Ukraine sans les Européens. Donald Trump avait eu un premier entretien cette semaine avec son homologue russe Vladimir Poutine sans concertation avec ses partenaires.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, quant à lui, appelé samedi ses alliés européens au sursaut face à la Russie pour éviter un accord forgé par les Américains « dans le dos » de l’Ukraine. « Je crois vraiment que le moment est venu de créer les forces armées de l’Europe », a exhorté le dirigeant à la Conférence de Munich.

· Rubio et Netanyahu affichent un front uni sur Gaza et face à l’Iran

Sur un autre front chaud de la planète, au Proche-Orient, les Etats-Unis poursuivent leurs discussions avec la première tournée au Moyen-Orient du chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. La première étape a eu lieu à Jérusalem pour une rencontre avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Alors que le Hamas accuse Israël d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza après une frappe aérienne qui a tué trois policiers dimanche, et au lendemain de la libération de trois nouveaux otages israéliens, Netanyahu a menacé d’ouvrir les « portes de l’enfer » à Gaza si tous les otages n’étaient pas libérés. Le Premier ministre israélien a fait état d’une « stratégie commune » avec Trump pour l’avenir de la bande de Gaza, saluant la « vision audacieuse » du président américain, qui a proposé de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en déplacer ses habitants vers l’Egypte et la Jordanie. Marco Rubio, dont c’était la première visite en Israël, a souligné que le Hamas devait être « éliminé ».

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Le président américain Donald Trump lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à l’issue de leur rencontre, à la Maison-Blanche, le 4 février 2025.

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· Bayrou se défend dans le scandale de l’école Bétharram

Soupçonné d’avoir couvert des faits de violences sexuelles à l’égard des élèves de l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) alors qu’il était ministre de l’Éducation, puis président du conseil général et député des Pyrénées-Atlantiques au moment des faits, François Bayrou a longuement reçu, samedi, à Pau, neuf des 112 victimes. Il a d’abord défendu son action et souligné avoir « fait organiser une inspection générale » de l’établissement catholique, dès qu’il a appris en 1996, le dépôt d’une première plainte d’un élève, giflé violemment par le surveillant général de ce collège-lycée sous contrat. Et elle a donné lieu à un rapport « rassurant », a-t-il ajouté, puisque l’inspecteur y déclare que Notre-Dame-de-Bétharram « n’est pas un établissement où les élèves sont brutalisés ». Le Premier ministre a en outre répété qu’il « n’était pas au courant » des accusations de violences sexuelles au sein de l’établissement, où étaient scolarisés plusieurs de ses enfants et où sa femme a enseigné.

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Le Premier ministre a également annoncé qu’il allait demander « des magistrats supplémentaires » pour « aller au bout » de l’enquête, qui se concentre sur une période allant des années 1970 aux années 1990, précisant que 95 des 112 victimes avaient déjà été entendues par les gendarmes. La France insoumise, les Ecologistes et le Premier secrétaire du Parti socialiste ont demandé la démission de François Bayrou.

· Olivier Faure, candidat à sa succession à la tête du PS

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste a annoncé dimanche la tenue d’un Congrès du PS au mois de juin, et qu’il se présenterait à sa succession après déjà sept ans à la tête de sa formation politique. « Je serai candidat à ma propre succession parce que je souhaite aller jusqu’au bout de ce que nous avons entrepris et permettre de retrouver la gauche, retrouver les électrices et les électeurs qui nous ont fait défaut », a déclaré, sur le plateau de France 3, celui qui est contesté en interne par une ligne souhaitant la rupture définitive avec La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

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· Un an après sa mort, les soutiens de Navalny lui rendent hommage

A l’occasion du premier anniversaire de la mort d’Alexeï Navalny, le plus célèbre des opposants à Vladimir Poutine, mystérieusement décédé le 16 février 2024 dans sa prison du Grand Nord russe, les hommages se sont multipliés. A Moscou, plus d’un millier de ses partisans se sont recueillis sur sa tombe dans le cimetière Borissovskoïé, malgré le risque de représailles judiciaires. Lors d’une brève prise de parole au cimetière, la mère d’Alexeï Navalny a dit vouloir que les responsables du « meurtre » de son fils soient « punis ». Le chancelier allemand Olaf Scholz a, lui, salué un homme mort « parce qu’il s’est battu pour la démocratie et la liberté en Russie ». « Navalny a donné sa vie pour une Russie libre et démocratique », a renchéri à Bruxelles la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, appelant Moscou à libérer « tous les prisonniers politiques ».

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« Chaque lettre est un rayon de soleil » : dans les prisons russes, le courrier est la dernière bouée des détenus d’opinion

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