Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a estimé dimanche qu’il incombait au gouvernement libanais de pousser Israël à retirer ses troupes du sud du pays du Cèdre d’ici le 18 février.

Le chef du Hezbollah pro-iranien, Naïm Qassem, a estimé, dimanche 16 février, qu’il incombait au gouvernement libanais de pousser Israël à retirer ses troupes du sud du Liban d’ici le 18 février, conformément au nouveau délai imparti dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu.

Entretemps, l’armée israélienne a dit avoir mené de nouvelles frappes contre des sites du Hezbollah équipés de lance-roquettes au Liban, sans préciser le lieu exact. Et dans le sud du Liban, une femme a été tuée par des tirs israéliens alors que des déplacés tentaient de rentrer chez eux, selon l’agence officielle libanaise ANI.

Ces développements surviennent à l’heure où le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré à Jérusalem que les États-Unis et Israël attendaient de l’État libanais “d’affronter et de désarmer le Hezbollah”, considéré comme une organisation terroriste par Israël et les États-Unis.

Le Hezbollah, qui a dominé pendant des années la vie politique au Liban, est sorti affaibli de cette guerre et sa direction a été largement décimée par Israël.

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