On peut être beau gosse, animer comme personne une soirée karaoké et parler dix langues sans effort… tout en étant flic. Alex (Vinnie Dargaud, le Léo de Scènes de ménages) vient d’Aubervilliers à Biarritz pour renforcer les équipes pendant la période estivale. Il irrite un peu ses collègues par son insolence, son côté tombeur et sa supposée nonchalance. Pourtant, quand une arnaque à la location saisonnière met sur le pavé une dizaine de familles et qu’un cadavre est retrouvé dans la piscine d’une maison de luxe, Alex va montrer son efficacité.
Cette fiction sonne comme un pilote de série. Et si le fil conducteur tient sur un ticket de métro, elle constitue pourtant une jolie surprise. D’abord parce que le point de départ, aussi hasardeux qu’il soit, pose la question du masque social. Alex est le plus gentil et le plus dévoué des policiers de France.
Un téléfilm choral
Il est compétent pour rassembler une équipe, donner confiance, même aux suspects. Pour autant, c’est un véritable chef, qui sait précisément où il va. Et qui n’est pas là par hasard, non plus : derrière sa supposée insouciance, se cache évidemment un dessein secret et sombre. Ce n’est donc pas non plus une tentative de glorification de la police par le charme de Vinnie Dargaud.
Le téléfilm est aussi très choral, puisque Alex choisit son équipe : Lisa (Joséphine Draï), qui vient de Nice et n’est donc pas là pour le soleil, Pascal (Jean-François Cayrey), père célibataire qui voit dans cette mission l’opportunité de passer du temps avec son adolescent de fils, et enfin Timothée (Paul Scarfoglio) et Mélusine (Lily Nambininsoa), deux gardiens de la paix, tous sous les ordres d’une commissaire survoltée incarnée par Cécile Rebboah. Ce petit monde, hostile a priori lors de la première rencontre, va apprendre à se faire confiance, à faire équipe. La fiction plutôt bien écrite, appelle clairement une suite.
Haute Saison, France 2, vendredi 21 février, 21 h 10.
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