EN DIRECT – Guerre en Ukraine : Zelensky appelle les Européens à “faire plus pour garantir la paix”

Ce live est à présent terminé. 

Les États-Unis proposent à l’ONU une résolution ne mentionnant pas l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine “vont devoir se parler” pour mettre fin à la guerre en Ukraine, a estimé le président américain vendredi, alors que les États-Unis poussent pour un accord, provoquant des tensions avec Kiev.

“Le président Poutine et le président Zelensky vont devoir se parler. Parce que vous savez quoi ? On veut mettre fin au massacre de millions de personnes”, a lancé Donald Trump à la Maison Blanche. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi les Européens à “faire plus pour garantir la paix” en Ukraine sur fond de tensions avec l’allié américain, qui a entamé cette semaine des pourparlers directs avec la Russie.

“L’Europe doit et peut faire beaucoup plus pour garantir la paix (…) Nous avons des propositions claires avec nos partenaires européens”, a déclaré Volodymyr Zelensky dans son discours vidéo du soir, tout en insistant pour que “cela se fasse en collaboration avec l’Amérique”.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit espérer vendredi un accord “équitable” avec les États-Unis, les deux pays étant en négociations pour un accès pour les entreprises américaines aux minerais stratégiques de l’Ukraine en échange de l’aide de Washington face à Moscou.

“Les équipes ukrainiennes et américaines travaillent sur un projet d’accord entre nos gouvernements (…) J’espère un résultat – un résultat équitable”, a déclaré lors de son message vidéo du soir diffusé sur les réseaux sociaux M. Zelensky, qui avait rejeté une première version de cet accord.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué ce vendredi avoir évoqué au téléphone avec le chancelier allemand Olaf Scholz les perspectives de “paix juste” en Ukraine et le rôle des Européens dans le règlement de la guerre avec la Russie.

“Nous avons eu une discussion détaillée sur notre vision des étapes nécessaires pour parvenir à une paix juste et sur le rôle de l’Europe à la table des négociations”, a indiqué Volodymyr Zelensky sur Telegram, alors que les récentes initiatives du président américain Donald Trump font craindre une marginalisation de Kiev et de l’UE dans les pourparlers.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a fustigé ce vendredi les récentes déclarations de Donald Trump critiquant l’Ukraine et son président, soulignant que c’était au pays de décider de son avenir.

“Nous n’abandonnerons pas l’Ukraine, nous ne déciderons pas à sa place. Nous veillerons à ce que ce pays décide lui-même de qui le gouverne”, a déclaré le dirigeant allemand, lors d’un meeting électoral à Dortmund, dans l’ouest de l’Allemagne, apportant de nouveau son soutien au président Volodymyr Zelensky.

C’est maintenant avec la Suède qu’a discuté Volodymyr Zelensky. ” Je l’ai remercié pour l’aide militaire de la Suède et pour tout le soutien apporté à l’Ukraine. Nous attendons avec impatience le 18ᵉ paquet de soutien à la défense”, a-t-il écrit sur X.

Il a ajouté que “l’Europe doit être à la table des négociations”, malgré les propos de Donald Trump.

“Vu la violence des charges de Donald Trump à son égard, Volodymyr Zelensky a bien conscience que l’Ukraine n’a plus qu’un allié solide. Et cet allié, c’est l’Europe”, explique Gwendoline Debono, en direct depuis Kiev.

Donald Trump a affirmé ce vendredi que l’Ukraine n’avait “aucune carte en main” dans de potentielles négociations pour mettre un terme au conflit avec la Russie.

“J’ai eu de très bonnes discussions avec le président russe Vladimir Poutine et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main mais ils la jouent dur”, a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, ajoutant : “Nous n’allons pas laisser cela continuer.”

Le président américain, Donald Trump, a estimé ce vendredi lors d’un entretien que la présence de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, aux pourparlers pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine n’était pas “très importante”.

“Cela fait trois ans qu’il est en réunion et rien n’a été fait”, a déclaré Donald Trump dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”, a-t-il ajouté.

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont eu vendredi un entretien téléphonique pour évoquer la situation militaire et les “moyens d’arriver à une paix juste en Ukraine”, a indiqué le gouvernement allemand.

Alors que Volodymyr Zelensky est sous la pression des États-Unis afin de négocier la fin de la guerre, les deux dirigeants “se sont accordés” sur le fait que “l’Ukraine devait être à la table des discussions et que les questions de sécurité en Europe devaient être discutées conjointement avec les Européens”, a déclaré le porte-parole du chancelier dans un communiqué.

Le président conservateur polonais Andrzej Duda a indiqué vendredi avoir suggéré à son homologue ukrainien de coopérer avec le chef de l’État américain pour mettre fin à la guerre avec la Russie. Lors d’une conversation téléphonique avec Volodymyr Zelensky, le président polonais a “fait part de notre conviction que le soutien des États-Unis est le seul moyen d’arrêter l’effusion de sang et d’instaurer une paix durable en Ukraine”, a indiqué la présidence polonaise sur le réseau social X.

“C’est pourquoi j’ai suggéré au président Zelensky de maintenir le cap d’une coopération calme et constructive avec le président Donald Trump”, a déclaré Andrzej Duda dans ce message.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky acceptera “à très court terme” de signer un accord sur l’exploitation des minerais de son pays, a déclaré vendredi un haut responsable de la Maison Blanche.

“Écoutez, voici l’essentiel, le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c’est bon pour l’Ukraine”, a affirmé le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz.

Le président Zelensky poursuit ses consultations avec ses homologues européens. Il vient de s’entretenir au téléphone avec Petr Pavel, le dirigeant tchèque.

“Nos discussions ont porté sur les prochaines étapes, les projets communs et le maintien de positions fortes et bien argumentées. L’Europe doit parler d’une seule voix pour parvenir à une paix juste – et nous y parviendrons. Nous avons également discuté de la poursuite de l’initiative tchèque sur les livraisons d’obus d’artillerie et d’une nouvelle proposition de la République tchèque visant à soutenir l’Ukraine. Nous apprécions profondément que, même en ces temps difficiles, le peuple tchèque soutienne l’Ukraine. Merci pour votre soutien”, a écrit Volodymyr Zelensky sur X.

Volodymyr Zelensky s’est entretenu ce vendredi avec Andrzej Duda, le président de la Pologne.

“Nous apprécions profondément le soutien du peuple polonais et n’oublierons jamais tout ce que la Pologne a fait pour notre avenir commun. Nous avons discuté de l’actualité et des engagements à venir. Notre objectif commun reste clair : protéger l’Ukraine et toute l’Europe de la guerre d’agression menée par la Russie. Je lui ai également parlé du dialogue en cours avec l’équipe américaine. Il est important que les États-Unis nous soutiennent. Une paix forte et durable ne peut être obtenue que par l’unité. Merci pour votre soutien”, a écrit le président ukrainien sur X.

L’émissaire du président américain Donald Trump pour l’Ukraine a assuré ce vendredi avoir eu la veille à Kiev une discussion “positive” avec le “courageux” chef d’État ukrainien Volodymyr Zelensky, sur fond de fortes tensions entre Washington et Kiev.

“Une discussion approfondie et positive avec M. Zelensky, le dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”, a écrit Keith Kellogg sur le réseau social X, des propos tranchant avec les vives critiques formulées ces derniers jours par M. Trump à l’encontre du président ukrainien.

L’Afrique du Sud a plaidé vendredi pour un processus de résolution du conflit ukrainien impliquant “toutes les parties”, quelques jours après des discussions américano-russes sans l’Ukraine, et invité Volodymyr Zelensky pour une prochaine visite d’État. 

Lors d’un échange, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son homologue ukrainien Zelensky ont “convenu de la nécessité urgente d’un processus de paix inclusif qui implique toutes les parties à la recherche d’une solution au conflit”. “L’Afrique du Sud reste déterminée à soutenir le processus de dialogue entre la Russie et l’Ukraine”, assure le chef d’État sud-africain. 

Les équipes de LCI retracent dans un document exceptionnel diffusé ce vendredi soir l’évolution des relations entre Vladimir Poutine et les différents présidents français depuis 30 ans. Dans l’extrait ci-dessus, on peut suivre l’entretien téléphonique “de la dernière chance” qui s’est tenu entre Emmanuel Macron et son homologue russe, avant que celui-ci attaque l’Ukraine.

Un ressortissant ukrainien accusé en Pologne de tentatives de sabotage pour le compte de la Russie a été condamné vendredi par le tribunal régional de Wroclaw (sud-ouest) à huit ans de prison ferme, a annoncé le service de presse du tribunal. Sergiï S., âgé de 51 ans, était accusé notamment de participation à un groupe criminel organisé, impliqué dans la préparation d’actes de sabotage pour le compte de services de renseignements étrangers. Vendredi, il a été condamné “à une peine totale de huit ans de prison”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du tribunal, Marek Poteralski.

On affirme sur les réseaux sociaux qu’Emmanuel Macron a montré, lors d’une séance de questions réponses en direct, une carte de l’Ukraine à l’envers. Un effet “miroir” simplement dû à la fonction selfie du téléphone portable avec lequel se filmait le chef de l’État.

La Commission européenne a présenté vendredi un plan pour renforcer la sécurité des câbles sous-marins, après plusieurs incidents en mer Baltique qui ont éveillé des soupçons à l’égard de la Russie.

“Aujourd’hui, nous prenons des mesures pour protéger les câbles, détecter et anticiper les menaces plus rapidement, et réparer les dommages le plus rapidement possible”, a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, citée dans un communiqué. L’UE entend notamment “renforcer les exigences de sécurité et les évaluations des risques des câbles sous-marins”, mais aussi appuyer “le financement pour le déploiement de nouveaux câbles intelligents” plus résilients. 

L’Ukraine et les États-Unis “poursuivent” les négociations sur un accord concernant l’exploitation des minerais stratégiques ukrainiens, après le rejet d’une première proposition de Washington par Kiev qui avait suscité la colère de Donald Trump, a indiqué vendredi à l’AFP un haut responsable ukrainien. “Cette conversation se poursuit”, a indiqué ce responsable s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. “Il y a un échange constant de projets de documents, nous en avons envoyé un autre hier” et “nous attendons une réponse” américaine, a ajouté cette source, informée du déroulement de ces pourparlers. 

“On a affaire à une situation qui est à bien des égards terrifiante, où tout bascule. Nous sommes dans un univers où les pires menaces deviennent possibles. Ce qui était inimaginable jusqu’à hier ne l’est plus”, affirme Français Bayrou au sujet de la guerre en Ukraine. “L’Europe imaginait que l’alliance avec les États-Unis était fiable. Et aujourd’hui, il y a beaucoup d’interrogations”, souligne le Premier ministre, qui estime que “l’on va avoir à se poser des questions inédites”. 

L’armée russe a affirmé vendredi s’être emparé de deux localités, Nadejdynka et Novossilka. Elles sont situées dans la région ukrainienne de Donetsk, non loin de la frontière avec celle de Dnipropetrovsk, où les troupes du Kremlin n’ont jusqu’à présent pas pénétré.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé vendredi que le débat sur l’envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine était prématuré, tout comme son rival conservateur favori des élections législatives de dimanche. “Je pense que c’est un débat que nous ne devrions pas encore avoir, car nous sommes encore loin d’un cessez-le-feu”, a jugé le dirigeant social-démocrate dans une interview à la chaîne publique ZDF. La guerre en Ukraine ne se terminera pas “avec des soldats allemands” mais “seulement avec une armée ukrainienne qui peut continuer à se défendre”, a, de son côté, assuré le favori des élections sur ZDF, estimant qu’il est “trop tôt” pour un envoi de troupes.

La justice russe a condamné huit personnes accusées de préparer des attentats pour le compte de Kiev à des peines allant de 16 à 22 ans prison, ont annoncé vendredi les services de sécurité (FSB), en pleine répression liée à l’offensive de Moscou contre l’Ukraine. Dans un communiqué, le FSB affirme que les condamnés, des citoyens russes nés entre 1994 et 2005, ont notamment incendié des sites liés à des “infrastructures de transport” et des “organisations de bénévoles”, et planifiaient “des actes terroristes” contre des unités militaires “en échange de rémunérations minimales”.

Selon Moscou, les individus agissaient dans les régions russes de Koursk et de Belgorod, frontalières de l’Ukraine, ainsi que dans celles de Tcheliabinsk et d’Orenbourg (Oural), celle de Kemerovo (Sibérie) et celle de Krasnodar (sud-ouest).

Emmanuel Macron est attendu lundi à Washington pour rencontrer le président américain Donald Trump. Lors d’un échange ce jeudi avec des internautes sur les réseaux sociaux, le chef de l’État a affirmé qu’il allait tenter de convaincre son homologue que leurs intérêts sont similaires. Donald Trump ne peut pas “être faible” face à Vladimir Poutine, a-t-il également souligné.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a justifié jeudi de premiers pourparlers bilatéraux menés avec la Russie en début de semaine, assurant que l’objectif principal de Washington était de vérifier si Moscou était “sérieux” quant à la perspective de mettre fin à sa guerre en Ukraine. “Je ne peux pas encore répondre à la question de savoir s’ils sont sérieux au sujet de la paix”, a-t-il déclaré lors d’une interview. “La seule chose sur laquelle nous nous sommes accordés, c’est que nous allons parler de paix”, a-t-il poursuivi. 

Par ailleurs, le secrétaire d’État américain rejette l’idée selon laquelle Washington n’aurait pas consulté ses alliés en amont de ces discussions. “Il est injuste de dire que nous n’avons consulté personne à ce propos”, a-t-il expliqué Marco Rubio, assurant avoir parlé aux Ukrainiens “tout au long de ce processus”. “Ce n’est aussi pas vrai que nous n’avons pas consulté nos alliés en Europe”, a-t-il encore soutenu, affirmant s’être entretenu avec “cinq ministres des Affaires étrangères” après sa rencontre avec les Russes, ainsi qu’avant.

Voici les informations marquantes des dernières 24h relatives au conflit : 

Un entretien Macron/Zelensky : Emmanuel Macron s’est entretenu ce jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il s’agit de leur quatrième conversation téléphonique de la semaine. Cet appel avait pour but de “faire le point de tous les contacts qu'[il a] eus avec les partenaires européens et les alliés désireux de travailler à une paix durable et solide pour l’Ukraine et à renforcer la sécurité de l’Europe” et de “préparer les prochaines étapes”, comme son déplacement lundi à Washington, a-t-il précisé sur son compte X.
Macron prévient Trump : Alors qu’il se déplace à Washington lundi, Emmanuel Macron a affirmé lors d’un échange avec des internautes qu’il allait tenter de convaincre Donald Trump que leurs intérêts sont similaires. Le président américain ne peut pas “être faible” face à Vladimir Poutine, a-t-il également souligné.
Le ton monte entre Washington et Kiev : “La rhétorique de Kiev et les insultes proférées contre le président Trump sont inacceptables”, a lancé jeudi le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Mike Waltz. “Le président Trump est manifestement très frustré par le président (ukrainien Volodymyr) Zelensky, par le fait qu’il ne soit pas venu à la table des négociations, qu’il n’ait pas voulu saisir l’occasion que nous lui avons offerte”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, refusant de se prononcer sur la responsabilité de la Russie dans le déclenchement du conflit.
Rubio défend les pourparlers russo-américains : Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a justifié jeudi les premiers pourparlers menés avec la Russie en début de semaine. “Je ne peux pas encore répondre à la question de savoir s’ils sont sérieux au sujet de la paix”, a-t-il déclaré. “La seule chose sur laquelle nous nous sommes accordés, c’est que nous allons parler de paix”, a-t-il ajouté.