Dans le courant de la semaine passée, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, s’est rendu à Kiev, afin de soumettre à la présidence ukrainienne une requête surprenante : la moitié des richesses minérales de l’Ukraine, ainsi que l’accès à plusieurs de ses infrastructures, à du gaz, et à du pétrole.
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La raison derrière cette proposition ? L’administration américaine exigerait un remboursement pour toute l’aide militaire fournie à l’Ukraine depuis le début de la guerre. Les coûts s’élèveraient à près de 500 milliards de dollars.
Un chiffre immédiatement contesté par l’Ukraine, qui estime, de son côté, un coût total de 69,2 milliards. Suite à cette “facture”, que Zelensky a refusé de signer, le président s’est exprimé, soulignant l’impossibilité de “vendre l’Ukraine”, et exhortant les États-Unis à proposer un “document sérieux”, garantissant la fin des attaques russes sur le territoire ukrainien.
“C’est comme si nous avions perdu la guerre face à l’Amérique. Cela ressemble à des réparations”, répond au Guardian Volodymyr Landa, économiste pour le think tank Centre for Economic Strategy, à Kiev. De nombreux analystes ont décrit cet accord agressif proposé par Trump comme un “impérialisme mafieux”.
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