REPORTAGE – Au soir d’une nouvelle attaque terroriste au couteau menée par un Algérien sous OQTF, le ministre de l’Intérieur s’est rendu à Mulhouse pour saluer l’action des forces de l’ordre. Et pointer la responsabilité de l’Algérie.
Ce n’était sûrement pas le bon jour pour partir en Vendée. Bruno Retailleau avait choisi de passer le week-end dans son fief, il a dû revenir à Paris en vitesse. En milieu d’après midi ce samedi 22 février, la nouvelle tombe : le fugitif le plus recherché de France, Mohamed Amra, a été interpellé. «Je n’ai même pas eu le temps de me réjouir, Mulhouse a pris le dessus», confie le ministre de l’Intérieur. Peu avant 16 heures, un Algérien sous OQTF et fiché pour risque terroriste tue un homme portugais de 69 ans à l’arme blanche, et blesse cinq policiers dont deux gravement, au cri d’«Allah akbar». En quelques minutes, le «premier flic de France» passe de la joie du «volontarisme» des forces de l’ordre au drame de «l’impossibilisme juridique».
Après un bref passage au JT de 20 heures de TF1, Bruno Retailleau s’est rendu à Mulhouse pour féliciter et remercier en personne les forces de l’ordre de la ville, et notamment les policiers municipaux qui ont interpellé l’individu. À son arrivée…