# Résumé de l’article « En Bretagne, l’extrême droite à l’abordage du port de Lorient »
## Contexte
– **Tradition bretonne résistante :** La Bretagne, historiquement peu réceptive à l’extrême droite, voit aujourd’hui une progression électorale sans précédent du Rassemblement national dans le Morbihan.
– **Percée électorale locale :** Lors des récentes élections européennes et législatives, le RN a remporté d’importants succès dans la majorité des communes morbihannaises, renforçant sa présence à Lorient.
## Mobilisation et organisation de l’extrême droite
– **Naissance de groupuscules :**
– Dès début 2022, la création de la section morbihannaise de *Reconquête* a servi de tremplin à de nouvelles organisations sur le terrain.
– Des associations et syndicats étudiants (La Cocarde, Les Étudiantitaires, UNI, puis France identitaire) se sont succédés, souvent en lien avec Reconquête, pour ancrer l’extrême droite dans le milieu étudiant.
– **Utilisation des réseaux sociaux :**
– Des groupes sur Telegram (ex. « Defend BZH », devenu « Brigade nationaliste ») et des comptes Instagram éphémères servent de plateforme pour recruter et diffuser de la propagande.
## Actes et menaces délictueux
– **Violences physiques :**
– Le 28 mars 2023, quatre militants de l’Union syndicale Solidaires sont agressés par des individus encagoulés (usage de gaz, coups de poing, et menace avec une arme à feu).
– Le 30 juin 2023, des individus en tenue de combat ont agressé, tabassé et arrêté arbitrairement des manifestants dans le centre-ville de Lorient.
– **Vandalisme et dégradations :**
– Le 8 avril 2024, une mosquée en construction est vandalisée (tag, bris de vitre, déversement de liquide) laissant entrevoir une possible volonté d’incendie.
– Des graffitis et autocollants hostiles apparaissent sur des bâtiments universitaires, des locaux syndicaux et dans divers quartiers (inscriptions violentes telles que « Radicalisez-vous contre la vermine gauchiste » ou « La Bretagne aux Bretons »).
– **Menaces explicites et incitations à la violence :**
– Sur Telegram, des militants de la *Brigade nationaliste* expriment des projets d’attaque en évoquant l’usage de grenades et de roquettes, ainsi que l’attaque d’un « centre gay » à l’aide d’une bouteille acide.
– Des menaces de mort et des propos haineux (racistes, homophobes, antisémites) sont proférés en ligne à l’encontre d’élus, de journalistes et de militants, avec notamment une affiche de menaces sur le pare-brise d’un bénévole.
– **Actions ciblées :**
– Le groupuscule néonazi *La Digue* diffuse des informations personnelles et accuse publiquement des individus (ex. : un « activiste transsexuel, étudiant en journalisme » qualifié de violeur).
– Des menaces sont également adressées à des personnalités politiques, comme la députée Mathilde Panot, et à des structures associées aux mouvements de gauche.
## Réactions et mobilisation antifasciste
– **Contre-manifestations et mobilisation citoyenne :**
– Soixante-dix organisations politiques, syndicales et associatives se mobilisent pour organiser des manifestations contre l’extrême droite, notamment un rassemblement prévu à Lorient.
– Des mobilisations antifa se sont déjà tenues, comme à Saint-Brieuc, et les organisateurs espèrent une forte participation pour contrer la montée de ces actes violents.
– **Appels politiques :**
– Des élus, notamment le député écologiste Damien Girard, dénoncent l’escalade de la violence et appellent le gouvernement à agir (demandant, par exemple, la dissolution de certains collectifs).
## Conclusion
La Bretagne, jusque-là bastion de résistance face à l’extrême droite, fait face à une montée inquiétante des actions violentes et des menaces délictueuses. Entre agressions physiques, vandalisme ciblé et incitations explicites à la violence, plusieurs groupuscules se mobilisent pour intimider et terroriser, provoquant une forte réaction de la société civile et des autorités politiques.
Tu oublies le point clef : la déchristianisation de la Bretagne. Celle-ci a commencé beaucoup plus tard que dans le reste de la France et le christianisme populaire était de loin le principal obstacle à la progression de l’extrême droite. Il est douteux qu’une marche arrière soit possible sur ce point.
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# Résumé de l’article « En Bretagne, l’extrême droite à l’abordage du port de Lorient »
## Contexte
– **Tradition bretonne résistante :** La Bretagne, historiquement peu réceptive à l’extrême droite, voit aujourd’hui une progression électorale sans précédent du Rassemblement national dans le Morbihan.
– **Percée électorale locale :** Lors des récentes élections européennes et législatives, le RN a remporté d’importants succès dans la majorité des communes morbihannaises, renforçant sa présence à Lorient.
## Mobilisation et organisation de l’extrême droite
– **Naissance de groupuscules :**
– Dès début 2022, la création de la section morbihannaise de *Reconquête* a servi de tremplin à de nouvelles organisations sur le terrain.
– Des associations et syndicats étudiants (La Cocarde, Les Étudiantitaires, UNI, puis France identitaire) se sont succédés, souvent en lien avec Reconquête, pour ancrer l’extrême droite dans le milieu étudiant.
– **Utilisation des réseaux sociaux :**
– Des groupes sur Telegram (ex. « Defend BZH », devenu « Brigade nationaliste ») et des comptes Instagram éphémères servent de plateforme pour recruter et diffuser de la propagande.
## Actes et menaces délictueux
– **Violences physiques :**
– Le 28 mars 2023, quatre militants de l’Union syndicale Solidaires sont agressés par des individus encagoulés (usage de gaz, coups de poing, et menace avec une arme à feu).
– Le 30 juin 2023, des individus en tenue de combat ont agressé, tabassé et arrêté arbitrairement des manifestants dans le centre-ville de Lorient.
– **Vandalisme et dégradations :**
– Le 8 avril 2024, une mosquée en construction est vandalisée (tag, bris de vitre, déversement de liquide) laissant entrevoir une possible volonté d’incendie.
– Des graffitis et autocollants hostiles apparaissent sur des bâtiments universitaires, des locaux syndicaux et dans divers quartiers (inscriptions violentes telles que « Radicalisez-vous contre la vermine gauchiste » ou « La Bretagne aux Bretons »).
– **Menaces explicites et incitations à la violence :**
– Sur Telegram, des militants de la *Brigade nationaliste* expriment des projets d’attaque en évoquant l’usage de grenades et de roquettes, ainsi que l’attaque d’un « centre gay » à l’aide d’une bouteille acide.
– Des menaces de mort et des propos haineux (racistes, homophobes, antisémites) sont proférés en ligne à l’encontre d’élus, de journalistes et de militants, avec notamment une affiche de menaces sur le pare-brise d’un bénévole.
– **Actions ciblées :**
– Le groupuscule néonazi *La Digue* diffuse des informations personnelles et accuse publiquement des individus (ex. : un « activiste transsexuel, étudiant en journalisme » qualifié de violeur).
– Des menaces sont également adressées à des personnalités politiques, comme la députée Mathilde Panot, et à des structures associées aux mouvements de gauche.
## Réactions et mobilisation antifasciste
– **Contre-manifestations et mobilisation citoyenne :**
– Soixante-dix organisations politiques, syndicales et associatives se mobilisent pour organiser des manifestations contre l’extrême droite, notamment un rassemblement prévu à Lorient.
– Des mobilisations antifa se sont déjà tenues, comme à Saint-Brieuc, et les organisateurs espèrent une forte participation pour contrer la montée de ces actes violents.
– **Appels politiques :**
– Des élus, notamment le député écologiste Damien Girard, dénoncent l’escalade de la violence et appellent le gouvernement à agir (demandant, par exemple, la dissolution de certains collectifs).
## Conclusion
La Bretagne, jusque-là bastion de résistance face à l’extrême droite, fait face à une montée inquiétante des actions violentes et des menaces délictueuses. Entre agressions physiques, vandalisme ciblé et incitations explicites à la violence, plusieurs groupuscules se mobilisent pour intimider et terroriser, provoquant une forte réaction de la société civile et des autorités politiques.
Tu oublies le point clef : la déchristianisation de la Bretagne. Celle-ci a commencé beaucoup plus tard que dans le reste de la France et le christianisme populaire était de loin le principal obstacle à la progression de l’extrême droite. Il est douteux qu’une marche arrière soit possible sur ce point.
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