La princesse Astrid en mission économique au cœur de São Paulo, la cité des “taxis hélicoptères”

Face à ces absences, qui suscitaient l’étonnement au sein de la délégation, le ministre Prévot n’a pas souhaité commenter cette situation. Il a cependant souligné que Pierre-Yves Jeholet avait veillé à avoir un échange avec lui avant son départ. “Je lui ai dit que je ne pouvais pas me substituer à la Wallonie mais qu’en tant que ministre fédéral, je veillerais à mettre en avant la Wallonie, la Flandre et Bruxelles et à vanter leurs atouts, en étant d’une certaine manière leur représentant indirect.”

S’il devait remplacer purement et simplement les ministres wallons et bruxellois, cela pourrait légitimement étonner le ministre-président flamand Matthias Diependaele (N-VA), qui est lui bien présent toute cette semaine en Inde, a ajouté Maxime Prévot. Il n’entend dès lors pas être le “RP de la Wallonie”.

Le ministre confie en outre ne pas avoir eu le moindre contact avec la Région bruxelloise. “Je n’ai pas d’explication sur leur absence. J’imagine qu’ils pourraient considérer qu’étant en affaires courantes, ils ne sont plus légitimes. Mais, à l’inverse, je pense qu’on peut considérer que faire la promotion de sa Région participe des affaires courantes.”

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La polémique a également été nourrie par les absences des administratrices générales de l’Agence wallonne aux exportations et aux investissements étrangers (Awex) et de hub.brussels, l’agence régionale bruxelloise du commerce extérieur, qui co-organisent la mission.

“J’étais censé être en vacances cette semaine en famille, pour la première fois depuis septembre 2023. Mais choisir, c’est renoncer. Il m’a semblé qu’au vu de l’importance de cette mission pour le devenir d’une série de contrats, de perspectives de business, d’échanges académiques, dans un contexte géopolitique particulièrement sensible, mon devoir était d’être ici.”