Ce lundi 3 mars 2025, Nathalie Lévy reçevait Esteban Ocon, célèbre pilote de Formule 1 français dans En Aparté sur Canal+. Le pilote s’est confié sur son enfance ou plutôt sur les sacrifices pour réussir à vivre de sa passion.
Dès son plus jeune âge, Esteban Ocon baigne dans l’univers de la mécanique grâce à son père, mécanicien et propriétaire d’un garage. Il découvre le karting à l’âge de six ans et démontre rapidement des aptitudes remarquables. Il devient champion d’Île-de-France en mini-kart, puis champion de France en catégories minimes et cadets. Esteban Ocon fait ses débuts en Formule 1 en 2016 avec l’écurie Manor Racing, devenant ainsi le plus jeune Français à participer à une course de F1 à 19 ans. Il rejoint ensuite Force India en 2017, où il impressionne par sa régularité et sa combativité, inscrivant des points à 18 reprises en 20 courses. Après une saison 2019 en tant que pilote de réserve chez Mercedes, il est titularisé par Renault en 2020. En 2021, sous les couleurs d’Alpine, il obtient sa première victoire en Grand Prix lors de l’épreuve de Hongrie, devenant ainsi le quatorzième Français à s’imposer en Formule 1. Une victoire saluée par sa compagne Elena Berri.
Une enfance stricte pour une bonne raison
Ce lundi 3 mars 2025, Esteban Ocon était invité par Nathalie Lévy pour se confier dans l’émission En Aparté sur Canal +. Il est revenu sur les grands moments de sa vie, tant sur le plan professionnel, que le plan personnel. Il s’est longuement confié sur ses parents et sur les sacrifices qu’ils ont faits pour accompagner leur fils dans sa passion. Mais Esteban Ocon a dû lui aussi faire des sacrifices pour décrocher son rêve. “Il y a eu des petites frustrations chez vous à un moment de ne pas avoir une vie de gamin avec des camardes, les premières booms, je ne sais pas ?”, lui a alors demandé la journaliste.
La réponse d’Esteban Ocon a été sans appel. “Bien sûr, je n’ai pas eu une enfance comme les autres. Je n’ai pas vraiment eu de fêtes d’anniversaire, je n’ai pas vraiment eu d’adolescence du tout. On avait jamais vraiment de loisirs avec les copains”, avoue-t-il. Mais Esteban Ocon avait été prévenu en amont par son père : “Il fallait se donner du mal pendant ces années-là de ma vie, ce qui allait conditionner tout le reste et que j’aurais le temps de profiter plus tard”. Un cadre strict pour finalement “vivre de sa passion” qu’il ne semble pas regretter.