Il est venu annoncer une bonne nouvelle. Invité de “Bonjour ! La Matinale TF1”, Michel-Edouard Leclerc a confirmé que les prix dans les supermarchés français allaient peu augmenter en 2025. “On a eu la peau de ces trois ans d’inflation”, s’est réjoui le patron des supermarchés Leclerc au micro d’Adrien Gindre, mardi 4 mars, confirmant “la fin de l’inflation spéculative liée à l’Ukraine et au Covid”.
Ces déclarations interviennent alors que les négociations commerciales entre les distributeurs et les industrielles se sont terminées, samedi, après plusieurs semaines de discussions. “L’atterrissage montre une quasi-stabilité qui sera bénéfique aux consommateurs après les années d’inflation que nous avons connues”, avait assuré dans un communiqué la déléguée générale de la fédération patronale des supermarchés (FCD), Layla Rahhou.
De fortes baisses sur le non-alimentaire
Michel-Edouard Leclerc, lui, affirme que “l’inflation dans nos magasins sera quasiment de zéro sur 50.000 articles”. Seule ombre au tableau : les prix devraient en revanche flamber pour les produits dont les tarifs des matières premières ont explosé, comme ceux à base de jus d’orange, de café, de chocolat, mais aussi de beurre. Des hausses que le groupe Leclerc veut toutefois compenser sur “de plus fortes baisses sur le non-alimentaire, qui bénéficie d’une baisse des coûts de transport et d’entreposage”, a assuré le patron des supermarchés.
“D’ici juillet, l’inflation sera de 1% et, sauf si Trump nous fait tomber l’échiquier, on devrait être à 0,8% sur l’année”, a assuré Michel-Edouard Leclerc, faisant référence aux récentes tensions notamment entre les États-Unis et l’Ukraine, après la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.
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Enfin, le chef d’entreprise a promis que ses magasins avaient l’intention de “baisser les marges pour que les consommateurs ne soient pas impactés par les dernières hausses”, promettant que ses magasins resteraient “les moins chers de France en 2025” et saluant la “compétition très saine” avec ses concurrents pour “maintenir des prix bas”.
A.B.