(Avec AFP) Il y a environ deux semaines, Le Parisien révélait que cinq personnes avaient été interpellées dans le cadre d’une large enquête sur des viols et sévices commis sur de très jeunes enfants dans la région nantaise.
Selon cette source, une information judiciaire est toujours en cours à Nantes pour de nombreuses infractions, dont traite d’êtres humains aggravée à l’égard de mineurs, viols en réunion avec actes de torture et de barbarie.
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Trois suspects ont été interpellés par les policiers de l’Office mineurs (OFMIN) début février dans le cadre d’une enquête centrée sur un assistant familial de Loire-Atlantique âgé d’une trentaine d’années. Cet assistant familial a été mis en examen, fin septembre, pour viols avec actes de torture ou de barbarie sur une fillette polyhandicapée de quatre ans.
Deux autres personnes ont été interpellées récemment, dont un homme en Belgique. Nos confrères de La Meuse Luxembourg ont révélé que ce dernier vivait à Houffalize, une commune frontalière du Luxembourg.
Le portrait de l’auteur présumé dépeint par nos confrères fait tout simplement froid dans le dos. Ce quinquagénaire était notamment déjà connu de la justice pour des faits pour le moins sordides.
Un horrible passé judiciaire
Selon La Meuse Luxembourg, l’homme, qui avait travaillé comme infirmier à Liège, avait déjà été condamné en 2015 pour pédopornographie, viol sur mineur et même zoophilie. Sa condamnation à quatre ans de prison avec un sursis probatoire partiel ne l’a pas empêché de reprendre une vie presque normale, à quelques kilomètres seulement de la frontière luxembourgeoise.
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Aujourd’hui, il est donc suspecté d’avoir fait partie de ce réseau pédocriminel, n’hésitant pas à faire des centaines de kilomètres pour abuser de victimes, âgées de cinq mois à quatre ans. Malgré les dénégations de l’auteur présumé, les preuves seraient accablantes.
Son téléphone aurait borné à proximité des lieux où se tenaient les réunions de ce «club de l’horreur», où étaient abusés les enfants lors de week-ends organisés par l’assistant familial, supposé être le chef de réseau.
À Houffalize, la nouvelle a créé un véritable choc. De nombreux habitants peinent à associer ce visage familier aux horreurs qui lui sont reprochées. À l’heure actuelle, l’auteur est toujours en Belgique, son avocate ayant fait appel du mandat d’arrêt européen émis par la justice française en vue de son extradition. Si son implication dans cette affaire est confirmée, il risque la réclusion criminelle à perpétuité devant une cour d’assises française.