Depuis les revirements des États-Unis, le Vieux Continent cherche à prendre en main sa défense. Le président de la République s’exprimera mardi devant 31 chefs militaires de pays alliés, réunis dans le cadre du Paris Defence and Strategy Forum.

La prise de guerre territoriale, qui devait servir de monnaie d’échange au moment des négociations, menace de se réduire à peu de chose. Dans la région de Koursk, en Russie, l’armée de Vladimir Poutine exerce une pression maximale pour reprendre les territoires perdus après l’offensive de l’été dernier et anéantir la victoire tactique et symbolique remportée par Kiev. Plusieurs localités sont retombées dans l’escarcelle russe. Lundi, le chef d’état-major ukrainien, le général Syrsky, a assuré cependant que la situation était « sous contrôle ». « Actuellement, il n’y a aucune menace d’encerclement de nos unités dans la région de Koursk », a-t-il dit en annonçant néanmoins « l’envoi de renforts ».

La communication n’a pas rassuré. « La corrélation temporelle entre la suspension du partage du renseignement américain  (avec les forces ukrainiennes) et l’effondrement des positions est notable », remarque dans un euphémisme l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) dans son…

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Le Figaro

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