C’est la troisième fois qu’elle s’offre le record national dans cette épreuve dès lors qu’à Amiens, elle l’avait amélioré deux fois le même jour, effaçant ainsi Roos Vanotterdijk (25.17) des tablettes.
Florine Gaspard, qui détient aussi le record de Belgique du 50 m libre en petit bassin (23.99), les records nationaux du 50 m brasse en grand bassin (30.53) et petit bassin (29.70) ainsi que le record du 4 x 100 m 4 nages (avec Roos Vanooterdijk, Valentine Dumont et Fleur Verdonck), confirme ainsi son très bon début d’année, marqué déjà par un temps de 24.77 réalisé lors de la Flanders Swimming Cup d’Anvers. Mais elle devra attendre les championnats de Belgique (25-27 avril) ou les championnats de France (14-19 juin) pour assurer un minimum qualificatif en vue des Mondiaux de Singapour, programmés en juillet prochain. Elle a certes déjà nagé plus vite cette année que le minimum fixé (24.86), mais les deux compétitions qu’elle a préalablement déterminées pour tenter d’obtenir sa qualification sont précisément les championnats nationaux précités.
Elle reste à Anvers
Ce nouveau record la met cependant en totale confiance dans cette perspective, puisqu’il la hisse parmi les meilleures performances mondiales de ce début d’année et dans le top 60 des meilleurs chronos de tous les temps (le record du monde étant détenu par la Suédoise Sarah Sjoestroem en 23.61).
De retour depuis peu d’un stage de trois semaines en Afrique du Sud – qui s’est parfaitement déroulée, dit-elle -, la nageuse âgée de 23 ans va donc pouvoir préparer la suite de sa saison en toute sérénité. Et c’est à Anvers qu’elle le fera puisqu’elle a décidé de continuer à travailler sous la houlette de Mark Faber, directeur en charge de la performance pour l’aile flamande de natation.
Rappelons qu’elle a décidé, en début d’année de faire ses adieux au Cercle des nageurs de Marseille, qu’elle avait rejoint en 2021, pour incompatibilité d’humeur avec le nouveau coach phocéen, l’Italien Federico Brumana. Elle a ensuite trouvé refuge à Anvers et ce qui semblait n’être qu’une solution temporaire voilà quelques semaines est devenu une option définitive.
Plus question donc, pour l’heure, d’expérience à l’étranger pour Florine Gaspard qui reste parallèlement affiliée à son club de toujours, le CN Bastogne. Quant à Frank Esposito, l’entraîneur français qui a relancé sa carrière lorsqu’elle a débarqué à Marseille voilà un peu moins de quatre ans, il reste un conseiller précieux de la nageuse ardennaise. Il se trouve d’ailleurs à Édimbourg en ce moment.