Jusqu’à présent, le Standing NATO Mine Countermeasures Group 1 se composait de deux navires sous commandement belge: le navire néerlandais Luymes et le chasseur de mines allemand Dattel.
La frégate belge Louise-Marie participe également à l’opération “Baltic Sentry” depuis février, mais au sein du Standing NATO Maritime Group 1 (SNMG1).
La mer Baltique est une zone d’importance stratégique pour l’Otan, notamment en raison de la présence de nombreux câbles sous-marins destinés aux télécommunications. Ces derniers sont régulièrement menacés par des navires soupçonnés d’être liés à la Russie.
Le 25 décembre dernier, l’Eagle S, un pétrolier battant pavillon des îles Cook qui ferait partie de la “flotte fantôme”, est soupçonné par la police finlandaise d’avoir saboté des câbles reliant la Finlande et l’Estonie. La “flotte fantôme” est un terme qui désigne des navires souvent vieillissants, mal assurés et exploités sous pavillon étranger, accusés d’être utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales en transportant son pétrole sous embargo.