Mauvaise nouvelle, la France perd une place en matière d’attractivité économique

C’est une mauvaise nouvelle pour l’image économique de la France à l’international. Un baromètre mesurant l’attractivité économique de tous les pays du monde et mis en place par le cabinet de conseil Kearney révèle que l’Hexagone recule légèrement dans le classement, en raison notamment de son instabilité politique.

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D’après le dernier baromètre du cabinet de conseil Kearney, publié le 8 avril et relayé par BFMTV, la France perd une place dans le classement mondial de l’attractivité pour les investisseurs étrangers. Après quatre années passées à la 6e position, le pays glisse à la 7e, devancé par le Royaume-Uni et le Japon qui effectue une belle remontée (de la 7e à la 4e place). La tête du classement reste inchangée, avec les États-Unis, solides premiers depuis 13 ans, suivis du Canada. L’Allemagne et la Chine conservent leur place dans le top 6 malgré un recul pour Pékin (de la 3e à la 6e place).

La France semble payer un contexte intérieur jugé peu lisible par les investisseurs. L’année 2024 a en effet été marquée par une instabilité politique notable : dissolution de l’Assemblée nationale, succession de quatre Premiers ministres, adoption d’une motion de censure – une première depuis plus de 60 ans – et un retard dans le vote du budget 2025. Un climat peu propice à rassurer les grands groupes internationaux.

L’instabilité politique contribue à cette perte d’attractivité

«Nous avons observé une légère décote de lisibilité et une petite dose d’incertitude», note Nicolas Lioliakis, associé chez Kearney. Mais ce dernier rappelle que la France conserve de solides fondamentaux : un cadre fiscal structuré, un écosystème académique de qualité et des infrastructures performantes. Mais dans un contexte géopolitique tendu – entre guerre commerciale relancée par Donald Trump et incertitudes en Chine – les investisseurs cherchent avant tout des marchés stables. Résultat : les économies avancées restent privilégiées, quand des pays émergents comme l’Inde (24e) ou le Brésil (21e) chutent dans le classement.