Depuis qu’Israël a rompu le cessez-le-feu à Gaza le mois dernier, les Palestiniens subissent des horreurs semblables à celles des premiers jours de l’offensive de l’État hébreu. D’après le ministère de la Santé gazaoui [contrôlé par le Hamas], l’armée israélienne a tué plus de 1 300 personnes et fait plus de 3 000 blessés ces trois dernières semaines, portant le bilan global dans l’enclave à plus de 50 000 morts.
Plus de 280 000 Gazaouis ont dû fuir leur foyer, pour s’entasser dans les “zones humanitaires” décrétées par Israël, au périmètre de plus en plus réduit, et que Tsahal continue de bombarder.
Près des deux tiers de la bande de Gaza sont désormais soumis à des ordres d’évacuation ou interdits d’accès par l’armée, dont l’offensive se concentre actuellement sur les villes de Gaza, au nord, et Rafah, au sud.
Alors que le blocus total de l’aide humanitaire entre dans sa sixième semaine, la famine et la malnutrition menacent de submerger l’intégralité de la population gazaouie. Pendant ce temps-là, Tsahal continue de raser des quartiers résidentiels entiers au moyen de bulldozers et de robots explosifs, et exécute des journalistes et des médecins de sang-froid.
Depuis quelques jours, les écoles, où les Gazaouis viennent trouver refuge, subissent également des frappes intensives. Le 3 avril, Israël a bombardé l’école Dar Al-Arkam, dans le quartier de Tuffah, dans le nord-est de Gaza, faisant 31 morts et 70 blessés.
La semaine dernière, l’armée israélienne a ordonné l’évacuation d’une bonne