Alors que les tensions entre la Turquie et Israël à propos de la Syrie ne cessent d’augmenter, le président syrien de transition Ahmed al-Charaa s’est rendu à Antalya, en Turquie, pour participer à un forum diplomatique s’ouvrant jeudi 10 avril. La Turquie est le principal allié du nouveau régime syrien et cherche à renforcer sa présence militaire. Une perspective combattue par Israël qui affirme y voir une menace pour sa sécurité. Cette semaine, Donald Trump s’est dit prêt à servir de médiateur entre Ankara et Tel-Aviv. Une offre qui change la position de Washington vis-à-vis de Damas.
L’offre de médiation de Washington marque un engagement de l’administration Trump dans le dossier syrien dont elle était restée distante. C’était le 7 décembre dernier, à quelques heures de la fuite de Bachar el-Assad de Damas vers Moscou. Alors président élu, Donald Trump écrivait sur les réseaux sociaux : « la Syrie est un désastre, mais elle n’est pas notre amie. Les États-Unis ne devraient rien avoir à faire avec ce pays. »
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump n’a pas retiré les troupes américaines présentes en Syrie au nom de la lutte contre le terrorisme, mais il n’avait pas fait du pays une de ses priorités.