Un SUV 100% électrique plus rapide qu’une WRX, ça vous surprend ? C’est ce qu’annonce Subaru avec le Trailseeker.

EN BREF

Subaru dévoile le SUV électrique Trailseeker au Salon de l’auto de New York, inspiré du Solterra avec un format plus grand.

Le Trailseeker offre une puissance de 380 chevaux, une autonomie de 418 km et un intérieur technologique avec écran tactile de 14 pouces.

Le Trailseeker pourrait relancer Subaru en Europe, mais son arrivée sur le marché européen reste incertaine.

Subaru, souvent perçue comme une marque discrète sur la scène européenne, pourrait bien faire un retour tonitruant avec son nouveau SUV électrique Trailseeker. Dévoilé lors du Salon de l’auto de New York, ce grand modèle au format proche de l’Outback se distingue par des performances étonnantes et un look affirmé. Mais surtout, une possible arrivée en Europe dans un contexte favorable au grand retour du constructeur japonais.

Le Subaru Trailseeker, un Solterra version XL ?

Inspiré du Solterra, le premier SUV électrique de la marque, le Subaru Trailseeker en reprend les bases techniques et le style. Mais dans un format plus généreux. Avec 150 mm de plus en longueur et 25 mm supplémentaires en hauteur, il se place au-dessus dans la gamme. Il se destine alors aux familles ou amateurs de plein air qui veulent de l’espace… et de la puissance.
Le design anguleux, typique de Subaru, est conservé, mais accentué ici pour souligner son côté baroudeur. Même si les visuels officiels ont un côté très retouché, le Trailseeker annonce clairement la couleur. Un SUV robuste, à mi-chemin entre le break et le crossover, fait pour les grands espaces et la polyvalence. Ce qui frappe avant tout, c’est la puissance du Trailseeker.
Grâce à une configuration bimoteur développant environ 380 chevaux (280 kW), il signe un 0 à 100 km/h en seulement 4,4 secondes. Soit une accélération plus rapide que n’importe quelle Subaru thermique commercialisée en Europe. Y compris les mythiques WRX STI ! La batterie de 74,7 kWh permet une autonomie annoncée de plus de 418 km, selon le cycle américain. Pour la France, on ne sait pas encore. Mais elle devrait être assez limitée.

Un habitacle technologique et pratique

Le tout repose sur une garde au sol de 211 mm, identique à celle du Solterra, confirmant les capacités tout-terrain de l’engin. La transmission intégrale est bien sûr de la partie, avec le système X-Mode enrichi de plusieurs modes : neige, boue, descente assistée… À bord, Subaru ne fait pas les choses à moitié. Le Trailseeker est équipé d’un écran tactile central de 14 pouces, une première pour la marque. Deux stations de recharge sans fil pour smartphones sont également installées de série.
L’ambiance intérieure s’inspire largement du Solterra, avec des matériaux robustes et une ergonomie pensée pour le quotidien comme pour l’aventure. La capacité de remorquage annoncée atteint 1.590 kg. Un argument de plus pour les amateurs de camping ou de loisirs nautiques.
Côté connectique, on note l’intégration du port de recharge NACS, de plus en plus courant sur le marché nord-américain. Mais c’est la norme qui sera bientôt adaptée dans le monde entier. En lieu et place des prises type 2.

Une arrivée en Europe encore floue pour ce Subaru

Subaru reste encore discret sur certains aspects : temps de recharge, prix, fiche technique complète… Pourtant, tout laisse à penser que le Trailseeker pourrait jouer un rôle-clé dans une relance de la marque en Europe. Avec un positionnement entre SUV familial et véhicule d’aventure électrique, il aurait clairement une carte à jouer face à des modèles comme le Skoda Enyaq ou le Toyota bZ4X. Voire face aux concurrents de chez Kia ou Hyundai.
Avec le Trailseeker, Subaru semble prête à renouer avec son ADN d’explorateur. Tout en adoptant aussi les codes de la mobilité électrique moderne. Performant, bien équipé et pensé pour les familles comme pour les escapades, ce gros SUV électrisé pourrait bien marquer le retour en grâce d’une marque qu’on n’attendait plus sur le Vieux Continent.
Reste à savoir si l’Europe fera partie des marchés « sélectionnés » pour l’accueillir… D’ailleurs, une version Toyota devrait également se frayer un chemin. Mais lui aussi est incertain sur le marché européen. Il faut bien admettre que le gabarit veut qu’ils soient plutôt taillés pour l’Amérique !