Un homme de 54 ans domicilié à Eu, en Seine-Maritime, a comparu le 22 avril 2005 devant le tribunal correctionnel de Dieppe pour répondre de violences sur sa compagne et sur les fils de celle-ci.
Les faits ont eu lieu dans un contexte de séparation provisoire du couple.
Selon le prévenu, ils sont à nouveau ensemble, mais ne partagent plus le même toit.
Au moment des faits, le prévenu veut récupérer un certain nombre d’objets ou d’appareils, mais il s’aperçoit qu’on ne l’a pas attendu pour faire le ménage.
Le ton monte avec l’un des beaux-fils, mais également avec le frère de sa compagne.
Cette dernière essaie de séparer tout le monde, mais une bousculade a lieu.
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Le déroulé des évènements reste flou même à la barre du tribunal où le prévenu est seul à se présenter.
Les victimes ne sont pas présentes pour donner leur version des faits.
Il reconnaît qu’une altercation a aussi éclaté avec le deuxième fils de sa compagne lorsqu’il est arrivé. L’un et l’autre se seraient saisis d’un couteau, mais heureusement, il n’y a pas eu de coups portés.
« Je ne recommencerai jamais »
L’homme explique que les tensions viennent notamment de problèmes entre ses enfants et ceux de sa compagne. « Au retour de vacances, j’ai décidé de mettre de la distance. J’étais mal dans ma peau et le jour des faits, j’avais pris des anxiolytiques pour me calmer, mais je n’ai pas pris la bonne dose et mon médecin m’a dit que cela avait eu l’effet inverse. Je n’ai pas su gérer ma colère, j’ai très mal réagi, mais je ne recommencerai jamais ».
Évoquant les cinq mentions figurant sur le casier judiciaire du prévenu, le représentant du Parquet questionne : « Comment peut-on vous faire confiance ? Il y a un gros travail à faire par rapport à votre consommation ancienne d’alcool, mais également un travail psychologique à effectuer ».
Et de requérir une peine de 6 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de 2 ans.
Pour le Bâtonnier Lemaire, chargé des intérêts du prévenu, il faut tenir compte qu’il s’agit d’un fait unique : « y a-t-il lieu d’imposer un sursis probatoire ? ».
Le juge estime que c’est le cas en suivant les réquisitions du Parquet et en prononçant également deux peines d’amende de 100 euros.
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