Le 24 février 2022, la Russie envahissait l’Ukraine après le lancement d’une “opération militaire spéciale” par Vladimir Poutine. Plus de trois ans après, les tentatives internationales pour arriver à la paix se sont multipliées. Donald Trump lui-même s’est impliqué dans les négociations. En arrivant à la Maison-Blanche, il avait promis une résolution du conflit en 24 heures. Cent jours ont passé depuis, avec leur lot d’événements.
On retiendra notamment l’altercation entre Volodymyr Zelensky, accusé de “manque de reconnaissance envers les Etats-Unis”, et les président et vice-président américains le 28 février dernier à Washington. Les deux dirigeants ont repris leur dialogue en marge des funérailles du pape François, samedi 26 avril.
La Crimée au cœur des négociations
De son côté, Vladimir Poutine a annoncé une trêve de trois jours – du 8 au 10 mai – sur le front en Ukraine à l’occasion de la commémoration de la victoire sur l’Allemagne nazie. Kiev dénonce une “tentative de manipulation” quand Donald Trump souhaite un cessez-le-feu “permanent” pour mettre fin à cette guerre ayant causé la mort de milliers de civils et militaires.
Onze ans après son annexion par Moscou, la Crimée semble être de nouveau au cœur des tensions géopolitiques. “La reconnaissance internationale de l’appartenance de la Crimée […] à la Russie est impérative”, a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, faisant de la question un prérequis pour toute négociation avec Kiev, pour qui une telle éventualité est inacceptable. Pourtant, Donald Trump affirme que le président ukrainien serait prêt à céder, alors que les négociations sont entrées selon son secrétaire d’Etat Marco Rubio dans une “semaine cruciale”.