Dans un pays encore conservateur sur les questions de genre, la guerre force la société à faire bouger les lignes.

Lutte contre les discriminations sur l’orientation sexuelle :

En Ukraine, ils et elles se battent au même titre que leurs camarades hétérosexuels: les soldats et soldates LGBT n’ont pourtant pas encore les mêmes droits. Si les mentalités changent et évoluent vers davantage de tolérance et d’inclusion, il reste du chemin à parcourir et la guerre force le pays à l’introspection et à faire bouger les lignes : puisqu’ils risquent eux aussi leur vie pour défendre le pays les membres de la communauté militaire LGBT réclament l’égalité, et font passer leur message notamment en témoignant publiquement pour sensibiliser la société ukrainienne. Reportage, Emmanuelle Chaze.

L’intolérance envers les personnes LGBT existe partout en Europe mais à des degrés divers. En Irlande, la loi garantit de nombreux droits, pourtant, et dans un contexte de crise aigüe du logement, des annonces de location ou colocation à Dublin affichent noir sur blanc qu’elles ne sont pas ouvertes à des locataires homosexuels ou transsexuels. Les explications de Clémence Pénard.

 

 

En Italie, une boulangère militante défraie la chronique

Dans le centre de l’Italie, une boulangère de la ville d’Ascoli Piceno est devenue malgré elle le symbole de tensions politiques bien réelles dans le pays. Elle été identifiée et contrôlée par la police à deux reprises pour avoir affiché sur la devanture de son commerce une banderole contre le fascisme à l’occasion du 25 avril, fête nationale anniversaire de la libération de l’Italie en 1945. Son histoire a fait le tour de la botte. Une manifestation était organisée ce week-end pour la soutenir et dénoncer un climat d’intimidation à l’encontre des militants anti-fascistes. Le récit de Cécile Debarge.

 

 « When we see us » à Bozar Bruxelles

Au Palais des Beaux-Arts de Belgique, une exposition explore les autoreprésentations noires à travers 150 tableaux et peintures figuratives. Des œuvres réalisées par 120 artistes africains ou issus de la diaspora (des Caraïbes, du Brésil, ou des États-Unis…). À l’origine du projet, Koyo Kouoh, directrice et commissaire en chef du Zeitz MOCAA au Cap, permet au visiteur de découvrir la peinture figurative panafricaine des années 1920 à nos jours. En couleurs, en joie et en musique : visite guidée avec Jean-Jacques Héry.