James BKS signe sa renaissance avec “See Us Rise” • FRANCE 24

[Musique] Bienvenue à tous dans votre émission Planète Afro, le rendez-vous de l’actualité culturelle africaine et caribéenne. Aujourd’hui, nous recevons un artiste à l’histoire aussi forte que sa musique, James BKS, franco-cameronis, fils du légendaire Manoui Bango, mais surtout une signature musicale unique entre hip hop, aphrobit, Soul, Makosa et une orchestration cinématographique. Il vient nous présenter son tout nouvel EP C Rise qui sortira le 23 mai. Un projet à la fois intime, engagé et profondément enraciné dans son héritage. James BKS, bienvenue ici chez vous. C’est un plaisir de vous recevoir. D’autant plus que votre père Manoui Bongo a été le parrain de cette émission avec Amobé Mvegé qui présentait cette émission avant nous. On a une pensée émue pour eux deux d’ailleurs. Vous êtes donc je disais Lee James et Juma. Votre surnom James BKS pour best secret. Ce secret a longtemps était que vous étiez le fils de l’immense musicien Manoui Bango. Mais ce lien n’a pas toujours été évident au départ. Vous aviez raconté que vous aviez renoué avec lui au bon moment avant l’album Wolfes Africa et qui a été ça a réveillé quelque chose en vous. Pouvez-vous revenir sur cette période et peut-être nous dire ce que ça a changé pour vous pour la musique ? Mais déjà au-delà de la musique en fait reconnecter avec son père biologique c’est une chance que tout le monde n’a pas. Donc je l’ai eu sur le tard mais comme je l’ai dit, j’ai eu au bon moment. il était au soir de sa vie, il avait du temps pour moi, on a échangé énormément de beaux moments. il a été une grande partie enfin il a influencé en fait on va dire le la deuxième partie de ma carrière parce que juste de le voir c’est pas par ses mots en fait c’est parce qu’il incarnait quand je le voyais euh voilà sur scène ou même chez lui à à réviser ses gammes tous les jours comme s’il était encore un nouvel artiste. Il m’a beaucoup inspiré parce qu’il incarnait vraiment. Je propose à présent qu’on écoute un petit florilège justement de votre travail James pour ceux qui vous connaîtraient pas musicalement afin de savoir qui est James BKS avec vos titres précédents et on revient pour en parler plus avant. [Musique] I am backage first onation my space for [Musique] [Musique] [Applaudissements] minut James BKS avec un petit florilège si vous ne connaissez pas vous allez adorer évidemment évidemment comme moi. Donc on est ravi de vous recevoir. James, longtemps vous avez été dans l’ombre, vous l’avez dit, dans une première partie de votre carrière en tant que arrangeur, beatmaker, créateur musical, on dirait aujourd’hui en français avec de grands rappeurs notamment aux États-Unis, Snoop Dog, Jarou et en France aussi, Boobba, Soprano et j’en passe avec des collaborations aussi euh j’allais dire internationale africaine, hein, je pense à Angel Kido, à Yemi Aladé pour name a few, comment on dit en anglais pour ne citer que vous êtes passé petit à petit donc de l’arrière à l’avant-scène en tant que on va dire interprète maintenant euh comment vous avez abordé cette ce revirement si je puis dire de dans votre carrière artistique ? Je pense que j’avais besoin de me raconter à un moment donné euh euh même si j’ai encore beaucoup de choses à prouver en tant que producteur, je voulais imposer une patte, une signature musicale et et je savais que au final personne pouvait la porter mieux que moi-même en fait parce que elle découlait complètement de qui je suis, de mon parcours et de ce que je voulais mettre en avant la transmission, pouvoir me raconter, essayer d’inspirer comme j’ai été inspiré et et me construire en chemin. Sea Rise, le nouvel EP qui va sortir le 23 mai. Vous poursuivez cette quête d’identité, d’identité sonore, drill, sa makusa, hip hop, orchestral, enfin c’est incroyable. Bikouti, pop, il y a énormément de choses. Quelles étaient les intentions ? Donc on a vu qu’il y avait une renaissance voilà parce que vous poursuivez finalement votre chemin artistique, ce qui est normal. Quelle a été justement l’impulsion de départ sur cette paix ? H vous savez, j’ai j’ai eu la la chance d’être vraiment bien entouré, que ça soit des musiciens incroyables autour de moi. J’ai produit pour beaucoup de gens aussi. Euh j’avais besoin de montrer aux gens que je suis un vrai artiste, que j’ai une voix, que j’ai une histoire. Euh ça Qu’est-ce que vous a fait douter de ça ? Vous avez produit pour les plus grands artistes quasiment sur la planète. Qu’est-ce qui vous a fait douter James Becky ? Est-ce que vous étiez un artiste ? Buire et se produire, il y a ça paraît petit mais en fait il y a un grand pont. Il y a un grand pont. Euh il faut il faut se faire confiance. C’était l’incarnation qui vous manquait. C’était l’incarnation. Exactement. Se dire que pouvoir dire jeu. Pouvoir dire jeu et et pas juste faire tomber les masques en fait. Faire tomber les masques et me montrer comme je suis. En tout cas, je propose qu’on écoute hein un petit extrait de cette paix qu’on peut avoir wakago. Vous abordez l’amour dans sa complexité, fidélité, tentation, doute. On va parler de ça hein. On essaiera de savoir à quel point c’est personnel. James, je vous lâche pas. On écoute Wakago. I wonder if with my mind lunch break together every my jokes we talk we temptations on my door but then I take my mind no my mind through the ups and downs that you be love where I find temptations [Musique] James BKS Wakago, un titre personnel, dites-nous en plus. On veut savoir quakago pour les gens qui ne comprennent pas, ça veut dire je dois y aller. Hm hm. Je dois aller loin des tentations de la vie. euh les assumer, c’est-à-dire ne pas faire si comme si il y en avait pas, surtout après plus de 15 ans de de relation avec une personne qu’on aime. Euh ça peut paraître moins brillant à nos yeux, mais aux yeux aussi du monde. Mais euh ça n’a pas de prix en fait. Ça a pas de prix. Je voulais à travers cette chanson parler du fait que construire quelque chose avec quelqu’un euh c’est beau. C’est ça qu’il faut mettre en avant aujourd’hui. Il y a tellement d’autres narratives qui sont poussées que on en oublie en fait le sincère, le profond et ce qui compte pour nous et pour ceux qui viennent après. Bah en tout cas c’est moi vous m’avez ému très touchant. On le sent d’ailleurs cette intimité dans cette paix qu’on a eu le chance d’écouter et que avant que ce soit voilà disponible pour le public, on sent une vraie chaleur globalement dans vos productions, une musicalité, je disais tout à l’heure en préparant l’émission très organique, presque live. Euh vous dites d’ailleurs que la machine dans ce cas-là, avec ce débat qu’on a entour autres he autour de l’intelligence artificielle, mais que la machine ne remplacera jamais le grouve des musiciens, est-ce que c’est une façon pour vous justement de vous reconnecter avec, je disais dans en introduction avec vos racines musicales, votre héritage et l’Afrique tout simplement pour dire les choses simplement. Oui, complètement. Moi, j’ai j’ai eu l’occasion de de côtoyer beaucoup des musiciens de mon père et d’apprendre énormément avec eux et justement de me rapprocher de mon africanité. Ça a été une porte que j’ai prise avec plaisir et et voilà, aujourd’hui euh c’est ce que j’incarne en fait. C’est ce que j’incarne. On peut parler de la fricanité mais c’est que des mots en fait. C’est qu’est-ce qu’on fait au quotidien ? qu’est-ce qu’on porte avec nous et quelle valeur on souhaite transmettre en fait et je pense que je le fais pas mieux qu’à travers ma musique. Ah bah ça des collaborations, j’en parlais en introduction, vous en avez eu beaucoup. Vous avez travaillé avec les plus grands contin les artistes du continent africain et d’ailleurs. Comment elles naissent ces collaborations ? Comment vous les choisissez concrètement aujourd’hui que vous avez été producteur d’abord et que vous restez encore producteur, mais comment vous faites ? Est-ce que vous avez un son en tête et vous allez chercher l’artiste avec lequel vous voulez collaborer ou alors est-ce que ça se fait dans l’autre sens ? Comment vous faites ? Général, c’est ça, c’est j’aime bien travailler avec les gens qui me voilà quand il y a un coup de cœur que je j’aime la musique, que je respecte l’artiste, ça se fait naturellement. J’y vais au culot aussi, je sollicite si je dois solliciter, mais je sais que ça part toujours d’une d’une place profonde, d’un réel amour pour ces gens-là et euh et en général, je suis sûr de mon coup. Ouais. Mais moi, je suis sûre que personne peut vous dire non de toute façon avec le talent que vous avez. Euh le hasard du calendrier aujourd’hui fait que il y a une actualité dont on peut pas ne pas vous parler. Ce lundi s’ouvre le procès de PIDI, le le rappeur américain avec lequel vous avez collaboré. Le rappeur est accusé aujourd’hui de viol, de trafic sexuel, entre autres choses. Il risque la prison à vie. Quelle est votre réaction ? C’est triste déjà pour les victimes. C’est c’est également triste pour l’industrie pour tout ce que cette personne incarne et pour toute sa legacy, on va dire. J’ai eu l’occasion de travailler avec lui, mais je l’ai jamais rencontré en studio. Tout s’est fait par correspondance. Euh bon, c’est c’est une mauvaise note dans l’industrie du disque aujourd’hui et je pense qu’on a tous des leçon à à tirer de de ce genre de Oui. de ce genre d’événement là. Merci beaucoup pour votre réaction et merci de votre présence. C’était un immense bonheur de vous avoir. Merci beaucoup James BKS. Je finis James par une petite recommandation télévisuelle, un documentaire exceptionnel qui s’appelle aux origines de l’esclavage. Ça suit la quête des personnalités françaises célèbres ou anonymes comme Jo Star, Kalche, Karinbass entre autres sur les traces de leurs ancêtres qu’ils soient esclaves, négrier ou résistant, ça sera sur France 2 et évidemment très essentiel pour aviver notre mémoire collective. Merci beaucoup et à très vite sur Planète Afro. Merci beaucoup. Nous sommes descendants d’esclave mais sans vraiment savoir ce qu’a été l’esclavage, à quel moment, quel lieu, quelle souffrance. [Musique] Cette histoire si vivante est pourtant largement méconnue car elle s’est enfouie dans nos mémoires. En explorant les archives, voici l’affranchissement d’Adéine Augustine. Avec l’aide de chercheurs passionnés, nous avons retracé les généalogies qui nous relient au temps de l’esclavage. Oh punaise ! Pour la première fois, nous allons emmener des Françaises et des Français à la rencontre de leurs ancêtres. M.

Dans Planète Afro, nous recevons James BKS, artiste franco-camerounais, producteur à succès et désormais voix incontournable de la scène musicale afro.

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