Cate Blanchett en reine du G7 dans le déjanté “Rumours” • FRANCE 24
[Musique] [Applaudissements] [Musique] الاانع الدين يا ناس كفان سود انا طالع الشحمي peas demain te présenter au nouveau responsable il va te proposer un poste Tu sens mes yeux, mes oreilles. [Musique] Soudain, souviens-toi, le portrait d’une jeunesse qui rêve de démocratie, l’effacement de Karim Moussa noir sur l’Algérie d’aujourd’hui. Enfin, le déjanté rumors avec Kate Blanchette en reine du G7. C’est le programme de notre émission 100 % cinéma avec comme chaque semaine notre critique Thomas Borz. Bonjour à à mes côtés également Hind Medb. Bonjour, bienvenue sur ce plateau. Vous réalisez soudent Souviens-toi un documentaire puissant que vous avez tourné sur près de 4 ans et qui suit donc la jeune génération soudanaise en révolte contre l’oppression militaire. Vous captez les quelques moments qui suivent la chute d’Omar Béchir en 2019. C’est la fin de 30 ans de dictature. Un vent de liberté souffle sur tout un pays. Merci à vous d’être avec nous pour évoquer votre très beau film. Thomas, je vous propose de faire les présentations avant qu’on qu’on revienne sur votre Et oui, Ineb, vous dites dans un entretien qui accompagne la sortie de votre film. Ma mère est maroco-algérienne, mon père est tunisien, mes parents se parlaient en français. J’aime beaucoup le la formule. Vous êtes né en France, vous avez étudié la philo, vous êtes passé par Science Poau, vous avez été journaliste et notamment ici à France 24. Donc bienvenue chez vous. J’ai envie de dire, j’ai un parcours assez similaire à celui de deila. Voilà, j’ai j’ai presque des jumelles en face de moi. Vous avez depuis signé plusieurs documentaires et je vais en parler d’un en particulier. Il s’appelle Paris Stalingrad en 2021. J’en parle parce que c’était le portrait de Souleiman. C’était un jeune migrant euh du Darfour, un jeune réfugié de 18 ans hein qui installé dans des campements de fortune en plein Paris. On peut dire que c’est un peu lui qui vous a sûrement incité à partir au Soudan. euh y filmer, vous l’avez dit, la préchute d’Omar Albachir, les espoirs hein que cette chute a suscité auprès de de la population, espoir malheureusement vite réprimé par l’armée. En préambule de votre film, vous dites “En France, on parle de la guerre au Soudan.” Bah justement, on va en parler avec vous juste après la bande annonce de votre film. [Musique] [Musique] بحياه ابويا عبد الوهاب كان بيحكي لي حل في قعته وتحصل ثوره نسويه وقتكم انا [Musique] Au-delà du parcours du combattant qu’on imagine pour arriver jusqu’au Soudan, une fois que vous arrivez sur place, he vous êtes j’imagine seul avec votre caméra, comment on trouve sa place au sein d’un espace et au sein de ses corps voilà qui qui grouille autour de vous. Comment vous avez trouvé votre place ? D’abord, j’ai été enchanté par la beauté, submergée de beauté. J’arrive sur le sitting à Kartou. C’est une ville dans la ville, une cité utopique et il y a de la musique partout, de l’art partout. Et euh ce qui était très beau, c’est que en fait les gens il y avait cette explosion de joie parce que pendant 30 ans, la fête avait été interdite. La première chose qu’ Marel Bachir a fait, c’est de fermer les cabarets, de fermer les cinémas. C’est une des premières choses qu’il fait en 1989 en arrivant au pouvoir. Et là, le siting, c’est l’explosion de la jeunesse qui pendant 30 ans n’a pas eu le droit de faire la fête, de danser, de chanter. Et les gens ont envie d’être filmés parce que en fait, ils sont dans un moment d’une d’une telle explosion de joie. Ils sont ils ont le désir qu’on les voit, qu’on les entende. Ils ont été invisibilisés pendant 30 ans et ils voient cette caméra qui arrive de l’étranger comme une fenêtre ouverte sur le monde. Et tout ce que je filme dans ce film sont des des jeis des adresses au monde parce que en fait j’ai pas fait d’interview. Les gens venaient vers moi et ils s’adressaient à moi et ils avaient des messages à envoyer et ils me voyaient vraiment comme euh voilà cette ouverture dans un pays qui avait été fermé pendant si longtemps. Ouais. Et comment vous avez choisi les figures qui font vibrer votre film ? Ce sont surtout des femmes. Pourquoi ce Je ne les ai pas choisies. Elles se sont imposées à moi en fait. Au moment où j’arrive au Soudan. Je pense que c’est juste un repérage. Et finalement ce que je pensais être un repérage les 20 premières minutes du film parce qu’il va se passer quelque chose de de qui va au-delà de ce que j’imaginais. Et les femmes étaient partout, la poésie est partout, l’art est partout. Donc les gens pensent que j’ai choisi les femmes, que j’ai choisi de mettre la poésie dans le film. Non, c’est c’était la réalité telle que je l’ai vu. C’est vraiment un film de cinéma réel euh qui euh qui a été embrassé euh la réalité telle qu’elle s’est présentée à moi. Et ce film est un voyage. En fait, on vous emmène pendant 1h et c’est comme si euh vous étiez une petite souris, que vous étiez dans ma poche avec moi et que je vous emmenais faire ce voyage et et j’ai ressenti des choses très fortes. Ce film est aussi une lettre d’amour au Soudan. Donc les gens quand ils vont voir le film, ils vont vivre cette expérience. Ils vont revivre avec moi toute la joie et la beauté que j’ai traversé en allant dans ce pays. Moi ce que j’aime dans le film, si on parle de cinéma au-delà même du sujet, c’est la comment vous filmez, comment vous restituez la parole. Alors, une parole assez polyphonique, hein, parce qu’on le voit, ça chante, ça slame, ça parle beaucoup et justement ça c’était clair dès le départ et justement comment vous avez réussi justement à à saisir presque cette parole qui devient presque la musicalité même de votre film ? Comme je disais, j’ai été submergée par ces champs, par cette beauté qui était partout. C’était même trop. J’arrivais à la tombée de la nuit parce que c’était le moment du Ramadan, au moment de l’ftard et je restais toute la nuit avec les gens parce que c’est vrai que la journée, il fait 50°gr à l’ombre, même la caméra a du mal à s’allumer de jour. Donc c’est c’est un film qui est quasiment entièrement filmé de nuit, en tout cas toute la première demi-heure du film. Euh et c’est cette submersion que que la dont la caméra témoigne, cette submersion de beauté. Je dirais que j’ai quand même eu beaucoup de chance parce que qu’est-ce qui fait la beauté de ce film ? C’est la beauté des soudanais avant tout. Et justement un mot sur le titre, Soudan, souviens-toi. C’est donc une lettre d’amour au Soudanais, si je comprends. Le titre est inspiré par le poème qu’on que vous entendrez à la fin du film qui est un très beau poème que j’appelle poème d’outreombe puisque en fait le poète se met dans la peau d’un jeune qui a été tué par l’armée dans une manifestation et il donne la voix à ce jeune assassiné. Et il faut imaginer que ce jeune, il est déjà dans le ciel. Il nous parle de l’au-delà et il s’adresse à ses amis et il dit “Quand vous reconstruirez le pays, quand la paix reviendra, souvenez-vous de moi.” Voilà votre documentaire qui qui fait effectivement aussi ce travail de mémoire aussi pour ne pas oublier cette vague d’espoir suscitée par la révolution alors que les soudanais, je le rappelle, entrent dans leur 3e année de d’une guerre qui a déplacé 13 millions de civils. plus de50 et mon père était poète et je pense que c’est sans doute pour ça que j’ai été aussi sensible à la poésie soudanaise et je viens de recevoir ce matin ces carnets de voyage inédit vers l’Orient de Tanger à Kyoto que je vous ai apporté Nina que je vous offre. Merci. Et et et on va retrouver ces carnets de voyage dans la voie d’Arthur le 14 juin à la maison de la poésie. Le rendez-vous est pris. Merci infiniment. Le livre sera en librairie à partir du 21 mai. Donc vous l’avez en avant première sur France 24. Tout à fait. Merci beaucoup à vous. On part en Algérie, vous restez avec nous. On parle maintenant de l’effacement de Karim Moussa l’itinéraire de Reda, un jeune issu de la bourgeois de la bourgeoisie d’Alger qui a du mal à assumer l’autorité et la rigueur de son père. Un chef d’entreprise qui voit en lui son possible successeur jusqu’au jour où Reda et bien va décider de vivre autrement. Thomas, vous allez nous donner votre avis, mais d’abord on regarde la bandeannonce. Qu’est-ce que tu fais là ? Je vouis te voir désolé je pas ce soir. Pas besoin de toi ton père qui tu comprends ? Tu sers à rien. Casse-toi. [Musique] Voilà. Du cinéaste algérien de 48 ans Karim Moussa. Nous ne connaissions son premier longmétrage en attendant les Hondelles qui avaient été sélectionné à Cann, un récit coral qui déjà interroge la société contemporaine en Algérie. Alors l’effacement est d’adapté d’un roman de Samir Toui. Alors c’est un récit plus resserré he autour d’une d’un seul personnage dont on va suivre les les transformations. Alors c’est un film qui flirte sérieusement avec le fantastique hein puisque le héros perd son refraî pardon dans la glace comme une espèce de quête émancipatrice. Alors c’est un peu sentieux dans sa manière de faire. Donc ça manque un peu sa cible. Il n’empêche que c’est magnifiquement incarné. Et puis mention spéciale et bien à l’actrice euh Zar Amir Ibrahimi, l’actrice iranienne qu’on aime beaucoup ici qui a un très beau rôle dans le film là. On la voit en image. Thomas, merci. On termine avec un film totalement déjanté hein qui était présenté à Cann où comment une réunion du G7 tourne au Pil au Pugila. C’est rumors nuit blanche au sommet de Guimadin avec Kate Blanchette, Denis Menocher ou encore Alicia Vicander. Ouais, c’est absolument dingue. C’est lors d’un G7 organisé dans un château dans la campagne allemande et l’exumation d’une momie d’un entrage et bien va déclencher une faille spatiotemporelle et l’éruption de zombies. Donc voilà, tous ces dirigeants prestigieux de prestigieux pays, hein, euh Canada, États-Unis, Japon, Allemagne, Italie, Angleterre ou encore la France, ils vont se retrouver complètement coupés du monde. Guimadine l’a réalisé avec les frères Evan, Johnson, Evan et Galen. Euh, c’est dingue le casting aussi, on a K Blanchette évidemment, mais aussi Denis Mocher, Alicia Vicander. Alors ça patine un peu mais franchement c’est absolument totalement délirant. moins habile qu’un George Romero. Mais pour les amateurs de films de zombie complètement déjantés et les itinéraires bis, ce film est pour vous et pour les amateurs de Kate Blanch et les amateurs de de France 24 aussi puisque c’est ça parle du G7 et nous on suit quand même beaucoup ces ces rendez-vous diplomatiques sur notre antenne. Donc voilà à recommander Rumors. On va se quitter avec des images de de ce très beau film. C’est déjà la fin de cette émission. Merci à vous. In Medeb. On retrouve votre documentaire soudain, Souviens-toi dans toutes les salles de cinéma en France, mais aussi au Maroc, en Tunisie, en Angleterre et bientôt aux États-Unis. Euh, on retrouve aussi tout un dossier sur votre documentaire dans ce dans cette très belle revue Sensibilité. Voilà, 10 pages sur Soudan, souviens-toi, c’est à retrouver dans dans tous les kiosques en France. Merci Thomas Borz, merci à vous. Je vous dis à la semaine prochaine et moi je vous souhaite une excellente journée sur France 24. Je vous laisse avec des images de Romers. [Musique] We were attacked by dark shadowyers protesters. That’s where I thought to first, but they didn’t have signs. [Musique] Swedish speaking Swedish [Musique]
Dans ce nouveau numéro de “À l’affiche” consacré aux sorties cinéma, Nina Masson et Thomas Baurez reçoivent la réalisatrice de “Soudan, souviens-toi”, Hind Meddeb. La cinéaste française brosse le portrait d’une jeunesse en quête de démocratie après la chute d’Omar el-Béchir en 2019.Au programme également : “L’Éffacement” de Karim Moussaoui, un film noir sur l’Algérie d’aujourd’hui et le déjanté “Rumours” avec Cate Blanchett qui campe une reine du G7.
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2 comments
J'ai demandé à mon petit ami s'il voulait essayer quelque chose de nouveau au lit. Il m'a suggéré de dormir la lumière éteinte. C'est audacieux, mais je pensais plutôt à une nouvelle position🍭
une reelle excellante actrice
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