Au Festival de Cannes, une robe émeraude
a fait basculer une montée des marches dans un moment dont nombre
de spectateurs se souviennent.
EN BREF
🎬 Cette actrice a marqué le tapis rouge de Cannes avec
une robe émeraude audacieuse.
👗 La tenue, avec ses découpes vertigineuses, a attiré
l”attention et déclenché de nombreux commentaires et
réactions.
📸 Les incidents vestimentaires à Cannes soulignent les
risques du glamour sur le tapis rouge.
Cette année, le tapis
rouge de Cannes ne déroulera plus ses fils à l’infini. À
l’heure où les créateurs rivalisent d’audace et où chaque montée
des marches se transforme en performance mode, le Festival a décidé
de remettre un cadre à ce bal textile. Exit les robes
translucides qui jouent avec les limites du nu, terminées
aussi les créations aux volumes imposants. Désormais, la charte du
festivalier parle clair : « Pour des raisons de décence, la
nudité est interdite sur le tapis rouge, ainsi que dans tout autre
lieu du Festival ». Une ligne que les organisateurs entendent
bien faire respecter, quitte à barrer l’entrée à
celles et ceux qui n’auront pas pris soin de rester dans les clous.
Et ce, même si l’histoire de Cannes s’est construite, en partie,
sur ces provocations couture.
Un virage qui ne passe pas inaperçu. Bella
Hadid en robe sable quasi immatérielle, Naomi Campbell en Chanel
noir à moitié transparent, Irina Shayk en lingerie presque assumée,
Diane Kruger en robe jugée trop
courte : les précédentes éditions ont fait la part belle
à la silhouette dévoilée. Alors forcément, cette
soudaine pudeur soulève des questions. CNN ironise sur la
définition floue de la nudité, tandis qu’en France, le journaliste
mode Matthieu Bobard Deliere fustige une décision qu’il juge
réactionnaire. À ses yeux, cette nouvelle ligne rouge signe un
repli, « vers le bannissement de la
créativité, de l’expression et de l’extravagance
».
Une apparition très remarquée sur les marches de
Cannes
Le 19 mai 2022, sur les marches
du Palais pour la projection d’Armageddon Time, Emma Todt n’est pas passée
inaperçue. Tandis que les flashs crépitaient, sa robe
émeraude a captivé l’attention bien au-delà des coutures.
Décolletée généreusement au niveau du buste et largement ouverte
sur l’abdomen, la tenue attirait déjà les regards.
Mais c’est la coupe vertigineusement échancrée sur le bas qui a
vraiment marqué les esprits, révélant sans détour le haut de sa
cuisse.
Un choix audacieux qui a aussitôt déclenché
commentaires, réactions et zooms appuyés. L’instant,
immortalisé sous tous les angles, a rapidement été
classé dans la catégorie des “accidents
vestimentaires”, bien que l’intention semblait ici
parfaitement assumée. Ce jour-là, Emma Todt n’a pas seulement foulé
le tapis rouge : elle l’a embrasé.

Shutterstock
Emma
Todt lors du Festival de Cannes de 2022
Les dérapages de robe sur le tapis rouge du Festival de
Cannes
Il suffit parfois d’un souffle,
d’un geste ou d’une couture mal calculée pour que le glamour se
transforme en moment gênant immortalisé par des
dizaines d’objectifs. En 2022, Emma Todt en a fait l’expérience.
Alors qu’elle s’avançait sur le tapis rouge dans sa robe émeraude
aux découpes vertigineuses, une ouverture un peu trop généreuse
laisse apparaître le haut de sa culotte. En une
fraction de seconde, le cliché est pris. Les photographes, toujours
à l’affût, ne laissent rien passer.
L’incident n’est pas inédit à
Cannes, où les robes les plus audacieuses tutoient parfois les
limites de l’accident. En 2005,
Sophie Marceau avait connu l’un des épisodes les plus commentés
du Festival : une bretelle cède, son sein se dévoile. Vingt ans
plus tard, cette image reste dans les mémoires, tout comme celle de
Nabilla, en 2014, confrontée au même type de mésaventure
textile.

Shutterstock
Le
mannequin Emma Todt
Les imprévus vestimentaires au
Festival de Cannes
En 2013, c’est
Eva Longoria qui se retrouve au centre de toutes les
attentions. En soulevant la traîne de sa robe pour
éviter une flaque, elle expose bien plus que prévu : elle
ne portait pas de sous-vêtements. Une scène brève, mais suffisante
pour faire le tour des réseaux et figurer dans les annales
de Cannes.
Ces instants de flottement vestimentaire, souvent involontaires,
rappellent que le tapis rouge, malgré son apparente perfection,
reste un terrain glissant. Sous les projecteurs,
chaque détail compte, et la moindre erreur, aussi minime soit-elle,
devient publique.